"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Mauriac écrivait ses Mémoires intérieurs, il s'agissait de ses lectures et d'une certaine façon, il constituait un autoportrait à la manière du Bibliothécaire d'Arcimboldo. C'est ce que tisse dans ces pages Hubert Haddad, partant d'une défense du roman et du style, il nous invite à partager ses préférences : l'aborigène Paul Wenz, le syndrome d'Elpenor, belle variation autour de la phrase de Gracq : « Même tombée au rang de joujou, la noblesse du rail demeure pour moi imprescriptible. », puis c'est Proust et la musique, ce cher Julien Gracq et même Hugo et sa prodigalité, Chateaureynaud, qu'Hubert Haddad entrevoit- ils sont amis, ils ont à peu près le même âge- en se penchant sur son miroir, et enfin Modiano, dont une lecture à la fois politique, critique et sagace révèle les ombres qui sont celles de notre après-guerre français. Huit facettes d'inspiration, de respiration, aussi habitées les unes que les autres, et qui font qu'Hubert Haddad est Hubert Haddad.
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