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Partout dans le monde, les humains observent dans leurs corps et chez les êtres vivants qui les entourent des phénomènes comme la naissance, la reproduction, la croissance, le vieillissement, la mort. Face à l'emprise exercée par ces phénomènes, toutes les sociétés développent des savoirs et des techniques pour mieux les connaître et chercher à les contrôler en partie, dans des pratiques comme l'agriculture, l'élevage, les interventions thérapeutiques.
Cet effort collectif pour « socialiser la vie » et les pouvoirs qu'elle exerce varie selon les environnements et les organisations sociales. Il y a là un ensemble de faits, à l'intersection entre nature et culture, sur lesquels les anthropologues mènent des enquêtes ethnographiques pour comparer les conceptions de la vie en fonction des contextes sociotechniques. Un programme de recherche se dessine alors pour aborder la multiplicité des organisations sociales comme autant d'entreprises collectives mises en place pour interagir avec les pouvoirs de la vie et développer des moyens d'actions relatifs à la fragilité des vies humaines.
Pour commencer à explorer ce domaine, dans le cadre d'une « anthropologie de la vie », ce livre adopte un regard synthétique sur les approches élaborées par la discipline pour étudier ces questions : ethnologie des sociétés non occidentales, études en science et technologie, anthropologie de l'ordinaire et de la biopolitique, écologies de la vie.
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