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Camargue maritime d'Artémis à Baroncelli : sur les traces des trésors enfouis au large des Saintes-Marie-de-la-Mer

Couverture du livre « Camargue maritime d'Artémis à Baroncelli : sur les traces des trésors enfouis au large des Saintes-Marie-de-la-Mer » de Luc Long aux éditions Georges Naef
Résumé:

En réalité, toujours trouble et houleux, soumis à de fortes tempêtes et aux brumes matinales, ce littoral peu propice à la recherche archéologique offre de rares possibilités de mise à l'eau aux embarcations et reste peu attrayant pour les plongées touristiques comme le confirme l'absence de... Voir plus

En réalité, toujours trouble et houleux, soumis à de fortes tempêtes et aux brumes matinales, ce littoral peu propice à la recherche archéologique offre de rares possibilités de mise à l'eau aux embarcations et reste peu attrayant pour les plongées touristiques comme le confirme l'absence de club entre Fos-sur-Mer et le Grau-du-Roi. C'est donc dans ce contexte défavorable que nous nous immergeons pour la première fois en 1980, avec une petite équipe de la DRASM (aujourd'hui le DRASSM) et du Groupe Archéologique Arlésien 3. Les résultats de ces prospections présentés en 1983 lors d'une exposition d'archéologie sous-marine, au cloître Saint-Trophime d'Arles, inaugurent une vitrine d'objets issus des épaves de Camargue. A côté des amphores romaines de la côte provençale, prêtées pour la circonstance, les visiteurs découvrent les reliques de quelques vaisseaux du XVIIIème siècle, notamment des lingots de plomb anglais ou hollandais retrouvés face à la Plage d'Arles. Il faudra attendre encore une quinzaine d'années avant que n'émergent les premières épaves romaines et avec elles tout un front de mer bordé d'installations, comme si un grand port maritime antique, tombé dans l'oubli sous dix mètres d'eau, refaisait surface.

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