La Camargue c'est l'eau qui se confond au ciel, vaste territoire marécageux et sauvage peuplé d'oiseaux, de chevaux, de gardians et de taureaux.
Et la bête noire, mystique et symbolique hante ici tous les esprits qui lui vouent une véritable passion. " Ici nulle violence, pas de costumes chamarrés, pas de mort non plus. Seul but, arracher quelques brins de ficelle à l'animal, lui échapper par une course folle... " C'est ainsi qu'Eric Delaperrière décrit la course camarguaise. Et pour parvenir à l'arène, le jeune taureau s'ébroue paisiblement dans les prés et les champs environnants, de longs mois, avant d'y revenir régulièrement après ces escapades de fin d'après-midi où la Provence joue à l'esquive dans un ballet sans cesse renouvelé de ses razeteurs.
De l'abrivado à la course proprement dite, Henry Ausloos, nous fait pénétrer dans l'intimité de ces taureaux qu'il a su si patiemment surprendre afin de nous étonner !
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