"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Première traduction anglaise du pamphlet de 1918 contre les camps de prisonniers du grand propriétaire finlandais Hjalmar Linder, qui lui vaudra la déchéance de classe et la mort.
En 1918, Hjalmar Linder était l'homme le plus riche de Finlande, possédant un grand nombre de terres et d'usines. À la fin de la Première Guerre mondiale, alors que l'Allemagne est en proie à la défaite et à la révolution, la guerre civile éclate en Finlande. Le beau-frère de Linder, le général Mannerheim, lui conseille de fuir en Suède. À son retour après le conflit, il part à la recherche de ses ouvriers dans les camps de prisonniers. Choqué par les conditions inhumaines qui leur sont imposées, il écrit un article dans le Hufvudstadsbladet, le principal journal finlandais en suédois, sous le titre « Nog Med Blodbad! » (« Assez de sang versé ! »), le 25 mai 1918. Il déclare que la Terreur blanche doit cesser car les prisonniers meurent comme des mouches. Il est alors accusé de sympathie pour le communisme, reçoit des menaces de mort et s'enfuit à l'étranger. En 1921, Hjalmar Linder se suicide, ruiné, à Marseille, en se tailladant les veines.
Cette édition présente le texte de Hjalmar Linder, introduit par Minna Henriksson, ainsi qu'une série de correspondances.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !