Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
"faire poésie c'est creuser. pour faire poésie, il faut que tu creuses, c'est inévitable. et tu dois le faire pour de vrai. tu peux pas gratter la terre comme ça du bout du doigt, puis t'arrêter, t'as cru quoi ? la poésie c'est salissant."
Dans son troisième livre, Hortense Raynal s'interroge sur ce qu'est la poésie, elle laisse ses mots et ses intuitions s'amalgamer en une « matière » de langage, de pensée, une matière terreuse, sale, puante, organique, une poésie-fumier, qui évolue en poésie-compost, pour nourrir, en fin de cycle, une langue poétique renouvelée et fertile. Comme l'écrit la poétesse Héloïse Brézillon qui signe la postface, ce texte nous permet d'observer « la poétesse, dans sa serre, avec ses bottes et ses sauterelles dans les cheveux, telle qu'elle fait le langage, bouture après bouture, les mains dans le terreau ».
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