"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le major Maraval est retrouvé mort à son domicile, une balle dans la tête, son arme à la main. La thèse du suicide est pourtant très vite abandonnée par le groupe du commandant Rebecca de Lost, et les pistes militaires et familiales se multiplient.
Dans le même temps, le « tueur au marteau », demeuré silencieux depuis l'enterrement du capitaine Atlan, décide de reprendre du service.
Deux enquêtes sous haute tension. Un final explosif !
Après un repos forcé, Rebecca de Lost retrouve son équipe au 36. Le « tueur au marteau » n’est toujours pas appréhendé et une autre affaire les accapare : le suicide présumé d’un ex militaire. Mascarade : comment un gaucher parvient-il à se tirer une balle en pleine tête avec la main droite ? Son épouse est persuadé que son mari n’aurait jamais attenté à sa vie. Alors qui pouvait avoir des raisons de tuer le major Maraval ?
L’enquête débute. Il va falloir interroger la « grande muette », cette grande famille qu’est l’armée. Parallèlement l’enquête sur le « tueur au marteau » semble au point mort. Il laisse à Rebecca le soin de terminer son enquête sur Maraval pour qu’elle soit tout à lui.
Encore une fois, Isabelle Villain, me bluffe. De son style fluide et rythmé, l’auteure me balade gentiment. Ses intrigues sont maitrisées de bout en bout. Les rebondissements, les révélations tombent toujours au bon moment… celui où tu crois avoir compris et surtout trouvé le coupable. Comme l’équipe de Rebecca, il te faut parfois reprendre les indices, les interrogations pour avancer. Qu’as-tu loupé ? Quel indice, quel lien ?
Une nouvelle fois, Isabelle Villain nous propose un thème dont on parle peu. Ici, le SSPT – Syndrome Stress Post-traumatique. Dés les premières pages, le mal être de ces hommes et de ces femmes est palpable. Je ne peux m’empêcher de penser au film « American snipper », ni de penser à des personnes proches. Le sujet est vaste, les interrogations nombreuses. L’auteure nous en parle avec respect et pudeur pour ses hommes et ses femmes qui ont laissé une partie d’eux-mêmes ailleurs.
Les personnages d’Isabelle Villain, sont très travaillés. On les retrouve avec leurs blessures, leurs fragilités, leurs forces aussi. Ils sont profondément humains. Ça pourrait être votre amie, votre voisin, quelqu’un que vous croisez dans les transports en commun quotidiennement. Il n’y a pas de super héros/héroïnes. Juste des hommes et des femmes qui font leur boulot avec leur tripes, leur sensibilité, leur peur, leur courage…
L’auteure nous réserve un final des plus surprenants aussi bien pour l’affaire Maraval que pour celle du « tueur au marteau ».
Un livre : deux enquêtes policières. L’une vous mènera dans le milieu militaire après la découverte du corps du major Maraval retrouvé mort d’une balle dans la tête. L’autre enquête, totalement indépendante, fera suite à la réapparition du « Tueur au marteau » qui reprend du service.
C’était la première fois que je découvrais la plume d’Isabelle Villain et ça a été une super chouette découverte comme je les aime. Pourquoi me demanderez-vous? Parce qu’il y a du suspens, une bonne dose de triturage des méninges pour découvrir les coupables, des personnages attachants et un final à la hauteur de ce qui a précédé. Une vrai page-turner addictif!
Si vous me suivez par mon blog ou par les réseaux sociaux, vous devez savoir que, lorsque je lis des livres tirés de séries ou suites, j’aime commencer par les prémisses afin de pouvoir suivre les évolutions des personnages et observer le travail continu de l’auteur. Ici, pour une fois, j’ai dérogé à ma règle. En effet, l’héroïne Rebecca de Lost apparaît dans le thriller « Peine capitale », paru pour la première fois en 2014.
Cette dérogation ne m’a pas ennuyée dans ma lecture. Certains rappels sont faits et je ne pense pas que cela va m’empêcher de me plonger dans d’autres bouquins d’Isabelle Villain car j’ai beaucoup aimé sa façon de dérouler l’enquête policière. Maniant l’art des fausses pistes avec brio, le lecteur tombe vite dans le panneau pensant avoir tout trouvé. Les rebondissements s’enchaînent et on finit le livre beaucoup trop vite, tant on s’y plaît dans notre nouveau costume d’enquêteur auprès de la brigade du commandant de Lost.
Merci aux éditions Taurnada pour leur confiance et pour me faire découvrir à chaque fois de belles plumes francophones qui méritent vraiment d’être lues et qu’on parle d’elles. Voilà encore un thriller que j’ai beaucoup aimé. Je sais maintenant qu’avec cette maison d’édition il n’y a que peu (voir pas du tout) de chance d’être déçus !
Quand on a aimé un personnage de roman comme j’ai aimé celui de Rebecca de Lost dans Mauvais Genre, c’est un plaisir de la retrouver aujourd’hui dans Blessures invisibles mais aussi avec de grandes attentes. Un commandant de groupe à la personnalité touchante qui se retrouve à devoir gérer deux enquêtes qui ne la laissera pas souffler et nous non plus. Deux intrigues à résoudre pour deux fois plus de rebondissements et de suspense. Tout d’abord un officier de l’armée est retrouvé mort une balle dans la tête et même si tout fait penser à un suicide, ce n’est pas le cas alors qui avait à tirer profit de la mort du major Maraval ? En second lieu, il semble que le « tueur au marteau » reprenne du service, ce n’est pas un inconnu pour le groupe de Lost, pourtant il arrive toujours à passer entre les mailles du filet. Je me suis laissé prendre par ce thriller psychologique et je n’ai pas pu le lâcher avant la fin. Ce superbe thriller a réussi à maintenir mes neurones en état de veille, fébriles et captivés. Il faut dire que les membres du groupe y sont pour beaucoup, la personnalité des personnages secondaires est ici travaillée en intensité et cela donne du relief aux deux intrigues. « Les méchants » sont de vrais cas et j’ai aimé chercher à savoir qui ils étaient parmi les suspects. Je n’ai pas réussi à démêler les fils brillamment tissés par l’auteure, entre les fausses pistes, les effets de surprise et la cascade des péripéties, j’étais agréablement submergée. Un des thèmes abordé est celui du SSPT, dont j’ai beaucoup entendu parler mais que je connaissais assez peu et le voir ainsi mis en scène c’était enrichissant car les blessures invisibles sont souvent celles qui blessent encore et encore alors que le les blessures physiques sont déjà cicatrisées. Du thriller français de qualité à consommer sans modération.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2020/02/02/37978962.html
On retrouve, toute l’équipe de Rébecca de Lost, confrontée à une nouvelle affaire. Le major Maraval est retrouvé mort à son domicile. Tout laisse supposer à un suicide.
Rébecca a des doutes sur cette thèse, qui seront renforcés par l’épouse du mort, celle-ci est persuadée qu’il a été assassiné. Mais qui pouvait en vouloir à ce militaire en pleine dépression, due au stress-post-traumatique qu’il ressent depuis sa dernière mission ? Qui avait tout intérêt à le voir mourir ? Au fil des pages, l’auteur décrit avec justesse l’état de celui-ci, shooter aux anxiolytiques, calmants, somnifères, espérant désespérément retrouver une vie normale et oublier toute la violence qu’il a pu rencontrer.
Lost, voit dans cette affaire, une échappatoire afin d’oublier le décès de son meilleur ami Antoine (lire mauvais genre), et surtout de ne pas se focaliser sur le tueur au marteau qui a fait son grand retour depuis quelques semaines. Une enquête très complexe va continuer en parallèle. Va-t-on enfin savoir qui est ce meurtrier qui a l’air de viser Lost ?
L’auteur nous parle également de la difficulté de vieillir, l’acceptation de cet état et de voir partir ceux que l’on aime. Avec beaucoup de retenue elle décrit la douleur de la perte, le choix de mourir.
Aucun temps mort dans ce roman. Des personnages aux caractères bien trempés, attachants, et la fin, géniale ! Un excellent roman, qu’il faut lire à tout prix.
J’étais pour ainsi dire persuadée que ce roman allait me plaire, au vu des nombreux avis que j’ai pu lire ces derniers temps sur les précédents opus de l’auteur. Et pourtant, je vais me livrer à un exercice que je n’apprécie guère : vous dire en détail pourquoi je ne l’ai pas aimé.
Se laisser embarquer dans une histoire ne tient parfois pas à grand-chose. Un paragraphe qui vous parle, des expressions qui vous sont familières, un personnage auquel vous voudriez pouvoir prêter main-forte. Un truc tout personnel qui vous fait vous sentir à votre place, là, dans cette histoire, et foncer tête baissée, peu importent la nuit écourtée ou le rendez-vous que vous allez manquer. Je le regrette, mais Blessures invisibles n’a pas su « venir me chercher ». C’est plutôt bien ficelé, la double enquête plutôt bien exploitée, mais le tout est trop classique à mon goût ; Rebecca de Lost est une héroïne travaillée, mais pas suffisamment originale pour que je m’y attache ; les thèmes sont intéressants – suicide (ou pas ?), stress post-traumatique – mais déjà souvent lus pour ma part, et le style ne m’a procuré aucune émotion, malgré des propos sensibles. Le suspense était présent, alors qu’est-ce qui n’a pas marché ?
J’ai lu beaucoup de polars, j’attends vraiment qu’on me surprenne pour me convaincre, qu’on revisite les codes du genre, sans quoi je classe rapidement dans « j’ai lu aussi », sans plus de souvenirs. Il y a des bouquins que je trouve mauvais, aux dialogues forcés, au dénouement mal amené, ce n’est pas le cas de celui-ci. Et son succès parle pour lui ! Mais il n’était pas pour moi.
Il y a des romans comme ça où vous savez avant de les ouvrir que ça va être de bonnes lectures. C'est le cas avec ce livre, et ce pour plusieurs raisons. Déjà et avant tout, parce que je connais déjà l'auteure, Isabelle Villain, pour avoir lu ses trois précédents romans, pas dans l'ordre, mais je n'ai pas pu résister à tous les lire. J'ai eu en plus le plaisir de la rencontrer « en vrai » lors d'un salon littéraire en septembre, j'ai apprécié la façon dont elle parle de ses écrits, elle m'avait d'ailleurs parlé de cette dernière sortie et le peu qu'elle m'en avait dit me donnait déjà envie de le lire. J'étais impatiente en tout cas. Et enfin, je le dis à chaque fois, mais c'est vrai et ce roman le prouve encore, un thriller qui paraît chez Taurnada éditions, c'est la garantie d'un très bon thriller, avec un suspense de dingue, et des retournements de situation inattendues. Je n'ai jamais été déçue par aucun de leurs publications, je regardais leur catalogue, j'ai déjà lu 18 romans sur leur 32 parus, et aucun ne m'a déplue, et je ne dis pas ça par complaisance, c'est exactement ce que je ressens. Comme je dis toujours, cette maison porte bien son nom, c'est une mini tornade à chaque nouvelle parution.
J'étais donc impatiente de retrouver Rebecca de Lost, commandant de police. Je l'ai rencontrée dans Mauvais genre, j'ai continué à faire sa connaissance dans Peine capitale et Âmes battues, et je suis très contente de la revoir. Vous savez, c'est le genre de personnage auquel on s'attache, que l'on peut même considérer comme un ami. Eh bien, Rebecca de Lost fait partie de ceux là. J'aime beaucoup les romans policiers où il y a un personnage récurrent, qui revient à chaque nouvelle histoire, comme la Kay Scarpetta de Patricia Cornwell ou d'autres comme les enquêteurs du département V de Jussi Adler Olsen. Plus on les rencontre, et plus on a d'affect pour eux, plus ils font partie de notre vie. Je me suis attachée à Rebecca, c'est une femme qui a ses failles, qui a connu des drames qui font qu'elle a parfois du mal à avancer dans la vie. D'ailleurs, une des forces des personnages créés par Isabelle Villain, est que ce sont des écorchés de la vie, tout n'a pas été tout rose pour eux que ce soit dans leur vie privé ou professionnelle et concilier les deux n'est pas toujours évident.
Blessures invisibles commence peu de temps après Mauvais genre. Rebecca et son équipe sont encore sous le choc des derniers événements, des décès qu'il y a eu, de la résolution de la dernière affaire. Je ne préfère pas trop vous en parler au cas où vous n'ayez pas lu le précédent. Tout ce qu'il faut savoir, c'est que du coup Rebecca est vraiment fragilisée et déstabilisée. Une nouvelle affaire voit le jour lorsqu'on retrouve à son domicile le major Maraval mort, une balle dans la tête, l'arme à la main. Tout pourrait faire penser à un suicide, mais l'équipe de Rebecca n'en est pas convaincue. C'est un homme qui a fait la guerre dans des pays chauds et qui est revenu justement d'une dernière mission au Mali complètement traumatisé. Il souffre d'ailleurs de syndrome de stress post-traumatique. Sa mort est-elle un suicide ou pas ? Rebecca et son équipe vont mener l'enquête, sensible par le sujet. Les blessures ne sont pas toujours visibles, d'où le titre d'ailleurs qui est parfait ici.
En parallèle, on suit une seconde enquête, que l'on a commencée dans les précédentes histoires, celle de l'affaire du tueur au marteau, cet homme que l'on a connu dans les enquêtes d'avant, qui tue des femmes en écrasant au marteau leurs mains. Aucun indice sur ces meurtres, les recherches piétinent. Pourquoi le meurtrier s'est-il abstenu de crimes pendant plusieurs années ? Qu'a-t-il pu arriver dans sa vie pour qu'il fasse cette coupure ? Et pourquoi a-t-il repris ? De façon assez acharnée en plus. Quels sont ses raisons, s'il peut y en avoir une pour être aussi cruel ! Bref, l'équipe de Rebecca a pas mal de fil à retordre avec ces deux enquêtes.
Isabelle Villain parle à travers ces personnages et ces crimes de sujets de société importants, comme le stress post-traumatique, un mal qui a été longtemps tabou et dont on parlait que très peu. Ces hommes qui sont partis à la guerre et qui reviennent traumatisés par ce qu'ils ont vécu, souvent lorsqu'ils ont dû tuer des enfants pour survivre eux-mêmes. Les valeurs humaines sont bafouées et il est très difficile de vivre avec toutes ces images. J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteure parle de ça, avec beaucoup de sensibilité et sans fards.
Les personnages sont toujours aussi bien traités, avec leurs qualités et leurs défauts. Et ça j'aime. J'aime quand ils ne sont pas lisses, qu'ils ont des égratignures, des blessures, mais aussi de belles convictions qui les font se tenir le plus droits possible. Je les ai tous appréciés, Tom, la famille d'Antoine, et les autres enquêteurs. Une mention spéciale pour Mélina, cette jeune inspectrice de l'équipe. On en apprend plus sur elle et sa vie privée, ses difficultés pour avoir un enfant, puisqu'elle est lesbienne et mère célibataire. Elle m'a touchée énormément, je trouve surtout très intéressant que des sujets sociétaux comme le mariage pour tous apparaissent dans les romans, soient traités avec leurs points positifs comme négatifs.
Et bien sûr, tout cela sublimé par la plume et le style de Isabelle Villain qui, au fur et à mesure des romans, deviennent de plus en plus matures et aboutis. Les phrases courtes au moment des scènes policières donnent ce suspense et ce rythme indispensables à la lecture d'un thriller. Les descriptions sont présentes, mais tout en finesse, sans lourdeurs. Pareil pour les explications des thèmes abordés, elles permettent d'enrichir le texte et donc la lecture. Je me suis encore beaucoup attachée à Rebecca et à tout ce petit monde qui gravite autour d'elle. Et pourtant, le choix narratif de l'auteure n'est pas celui que je préfère pour rentrer dans la tête du héros, puisque c'est écrit à la troisième personne du singulier. Je suis d'habitude plus sensible au « je » qui me permet de rentrer au plus près dans la tête du personnage principal. Et malgré tout, ici, je me suis sentie très proche de Rebecca, je l'ai regardée évoluer comme si je me tenais à côté d'elle, comme si j'étais sa bonne copine à qui elle racontait tout, ses pensées, ses joies, ses peines. Une personne que je suis triste de quitter à la fin de ce quatrième roman passé avec elle. J'avoue, ça a été difficile de terminer cette histoire car je n'avais pas envie de laisser Rebecca et toute son équipe. D'ailleurs, ce quatrième opus voit la conclusion de l'enquête du tueur au marteau, et je peux vous dire de vous préparer et de bien vous accrocher à vos fauteuils, car la résolution dépote. Ouah ! Quelle claque, vraiment ! C'est rare que j'emploie ce mot dans mes avis, je le trouve toujours un peu excessif, mais là, il colle parfaitement à mon ressenti. L'identité du tueur m'a complètement bluffée et glacée les sangs. Et comme à chaque résolution, ça me donne envie de relire ce roman et le précédent, Mauvais genre, pour tout voir avec un œil neuf et en connaissance du meurtrier. Car, ce n'est pas spoiler, on sait très vite, dès le départ, que le tueur au couteau serait une personne qui connaitrait très bien Rebecca. Et donc, bien évidemment, j'ai porté mes soupçons sur certains proches de l'inspectrice, mais j'étais loin de me douter de son identité...je suis restée sur les fesses...
Bon, je pense que vous l'aurez compris, j'ai passé un très très bon moment avec ce dernier opus de Isabelle Villain. Vous pouvez lire ce quatrième avant Mauvais genre, il vous manquera certaines informations sur les caractères des personnages, mais il est possible de le lire sans avoir lu les autres. Si vous lisez Mauvais genre après, vous aurez l'avantage de connaître l'identité du tueur au marteau et cela peut donner un autre œil à la lecture.
Ce qui m'attriste le plus, c'est que je me demande s'il y aura de nouvelles enquêtes de l'équipe de Rebecca. La résolution de cette affaire qui a été une sorte de fil rouge me fait me demander s'il y aura à nouveau d'autres histoires avec ces personnages que j'apprécie énormément. Mais bon, quelque soit le choix de Isabelle Villain, je continuerai de la lire et de la suivre, j'aime tellement son style, sa façon de raconter une histoire et de tenir en haleine son lectorat que je ne pourrais pas faire autrement que la lire. Et si en plus, elle est publiée aux éditions Taurnada, je saurais que c'est gage de qualité.
Je vais arrêter d'être bavarde, mais quand j'aime, j'ai du mal à m'arrêter ! Bien sûr, je vous recommande vivement les romans de Isabelle Villain, et celui-ci en l'occurrence. Un gros coup de cœur pour moi. J'ai déjà hâte de la lire à nouveau ou de lire un nouveau thriller de Taurnada...
Ce livre est le 4éme volet des enquêtes du groupe du commandant Rebecca. Je l'ignorais, ou sinon j'aurais essayé de trouver les autres tomes pour bien appréhender le contexte.
Malgré cela j'ai très bien compris l'histoire de ce tome, mais c'est certain que des subtilités ont dû m'échapper.
J'ai beaucoup aimé la personnalité du commandant Rebecca, qui partage sa vie entre son groupe et les aléas de sa vie sentimentale et familiales qui est loin d'être très calme.
L'enquête sur le major nous emmène sur le syndrome du Stress Post Traumatique que les militaires ressentent en rentrant de missions, l'action est rondement orchestrée, et le rythme est soutenu.
L'investigation sur le tueur au marteau est encore plus addictive et prenante, on à faire à un vrai psychopathe, et on va de rebondissements en meurtres sordides.
Ce que j'ai apprécier, c'est aussi le côté psychologique des membres du groupes, et leurs failles.
J'ai commencé et finis ce livre par une petite larme, la première scène, je l'ai trouvé vraiment très émouvante, quant à la fin est vraiment extrêmement touchante.
J'ai aimé le mélange des genres, le déroulé des enquêtes et à côté de cela, les failles des protagonistes, j'ai trouvé cela pertinent et surtout cela donner un peu plus.
Cela allégeait la tension que le tueur du marteau amenait dans le livre, et cela nous permettrait d'appréhender plus en profondeur les personnalités des membres du groupe.
J'aimerais beaucoup découvrir les autres volets des enquêtes du Commandant Rebecca.
Après la mort d'Antoine et un repos forcé pour l'équipe de la criminelle, Rebecca reprend du service avec une scène de suicide circonspecte et un tueur en série qui joue avec ses nerfs. La quinqua ne devrait pas s'ennuyer...
Il y a quelque chose de vertigineux à retrouver le machiavélisme et la perversité du "tueur au marteau". Rebecca est nul doute dans son collimateur et se rapproche d'elle insidieusement, dangereusement.
Mais ce psychopathe regrette de ne pas l'avoir toute à lui avec une affaire alambiquée de "faux suicide". La tension est palpable et on cherche à détourner notre attention au maximum. Aucune piste n'est écartée, on recherche des éléments, on se disperse, les soupçons rendent fiévreux, inquiets, méfiants. Il faut déjouer les pièges, démasquer les faux-semblants, dépasser ses préjugés. Malgré un équilibre au sein de l'équipe menacé, on ne peut qu'apprécier et louer l'esprit de cohésion. Rebecca nous impressionne au cœur de la tourmente. Sa vie personnelle nous la rende fragile, attachante. Son histoire avec Tom est passionnée, mais compromise.
L'écriture est rythmée, adéquate, soumise à un ingénieux calcul. Ici on est tour à tour dérouté, estomaqué, choqué.
On est ballotté invariablement, chahuté, malmené jusqu'à l'éclatement final qui soulage autant qu'il anéantit.
Un récit extrême mené tambour battant, des incertitudes, des fausses routes et de nombreux rebondissements : on glisse et on devient accro et à cran. Parce que les blessures vont bien au-delà de ce que l'on voit...
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