"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le 20 juillet 2001 pendant les journées du G8 de Gênes, un manifestant est tué sur la place Alimonda. Les premiers témoignages sont confus : on parle d'un coup de revolver, d'une pierre ou de bombes lacrymogènes. Peu après, une photographie de l'agence Reuters révèle un jeune homme avec une cagoule et un extincteur qu'il soulève au dessus de sa tête tandis qu'une arme le vise depuis l'arrière d'une camionnette. La reconstitution hâtive s'arrête à cette photo retenue comme le point final d'une enquête qui semble déjà écrite : un manifestant est resté au sol, tué par un militaire lors d'une attaque des insurgés contre une camionnette de carabiniers. Un verdict de légitime défense prononcé non par un tribunal mais par des représentants politiques et forces de l'ordre et adopté par les médias
lien vers ma chronique:http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/2014/03/bello-ciao-francesco-barilli-manuel-de-carli.html
Le mot de la fin : Cette bande dessinée choisit de s’opposer aux « faits indubitables » relatés par les médias et le gouvernement italien. C’est à travers le regard des membres de la famille de la victime que l’on apprend à découvrir l’humain, et que l’on s’intéresse, à sa vie, ses motivations, ses idéaux. Un bel exemple d’esprit critique, quoi que subjectif, et d’humanité.
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