Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Belle Greene

Couverture du livre « Belle Greene » de Alexandra Lapierre aux éditions Flammarion
  • Date de parution :
  • Editeur : Flammarion
  • EAN : 9782081490338
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

New York, dans les années 1900. Une jeune fille, que passionnent les livres rares, se joue du destin et gravit tous les échelons. Elle devient la directrice de la fabuleuse bibliothèque du magnat J.P. Morgan et la coqueluche de l'aristocratie internationale, sous le faux nom de Belle da Costa... Voir plus

New York, dans les années 1900. Une jeune fille, que passionnent les livres rares, se joue du destin et gravit tous les échelons. Elle devient la directrice de la fabuleuse bibliothèque du magnat J.P. Morgan et la coqueluche de l'aristocratie internationale, sous le faux nom de Belle da Costa Greene. Belle Greene pour les intimes.
En vérité, elle triche sur tout.
Car la f lamboyante collectionneuse qui fait tourner les têtes et règne sur le monde des bibliophiles cache un terrible secret, dans une Amérique violemment raciste. Bien qu'elle paraisse blanche, elle est en réalité afro-américaine. Et, de surcroît, fille d'un célèbre activiste noir qui voit sa volonté de cacher ses origines comme une trahison.
C'est ce drame d'un être écartelé entre son histoire et son choix d'appartenir à la société qui opprime son peuple que raconte Alexandra Lapierre. Fruit de trois années d'enquête, ce roman retrace les victoires et les déchirements d'une femme pleine de vie, aussi libre que déterminée, dont les stupéfiantes audaces font écho aux combats d'aujourd'hui.

Donner votre avis

Avis (15)

  • « Le danger, ce ne sont pas les Blancs et leurs préjugés imbéciles. Ni les Noirs, et leur condamnation implicite. le danger, c'est ma peur. L'ignoble peur qui engendre mes erreurs de jugement et ma lâcheté »

    Ce livre est un hommage à Belle Greene.
    Années 1900 aux États Unis, on fait la...
    Voir plus

    « Le danger, ce ne sont pas les Blancs et leurs préjugés imbéciles. Ni les Noirs, et leur condamnation implicite. le danger, c'est ma peur. L'ignoble peur qui engendre mes erreurs de jugement et ma lâcheté »

    Ce livre est un hommage à Belle Greene.
    Années 1900 aux États Unis, on fait la connaissance de la famille Greene qui décide, afin de sortir de l'inégalité, de changer de nom, de renier leur famille afin de s'afficher en tant que « famille blanche »

    J'ai beaucoup aimé en découvrir davantage sur les États Unis à cette époque là de leur histoire ainsi que de découvrir cette femme au parcours extraordinaire.

    A un certain moment, le livre est un peu long. L'autrice a fait un travail remarquable, un avec un peu trop de détails à certains moments

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Un livre formidable à mettre absolument entre toutes les mains !
    L'histoire de Belle Greene est fascinante, et Alexandra Lapierre fait vivre aux lecteurs tous les rebondissements de la vie de cette femme extraordinaire.
    On vit dans New York durant tout le roman, mais aussi au milieu des...
    Voir plus

    Un livre formidable à mettre absolument entre toutes les mains !
    L'histoire de Belle Greene est fascinante, et Alexandra Lapierre fait vivre aux lecteurs tous les rebondissements de la vie de cette femme extraordinaire.
    On vit dans New York durant tout le roman, mais aussi au milieu des livres et de tous les personnages historiques au destins impressionnants.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • J'ai été fascinée par cette biographie remarquable de 600 pages! Portrait d'une femme flamboyante au destin exceptionnel dont la vie et le succès ont été bâtis sur un mensonge ! Pourquoi cette mystification ?
    Belle Greene, bibliothécaire, afro-américaine au teint clair, fille d'un avocat...
    Voir plus

    J'ai été fascinée par cette biographie remarquable de 600 pages! Portrait d'une femme flamboyante au destin exceptionnel dont la vie et le succès ont été bâtis sur un mensonge ! Pourquoi cette mystification ?
    Belle Greene, bibliothécaire, afro-américaine au teint clair, fille d'un avocat activiste noir, s'est fait passer pour blanche dans une Amérique ségrégationniste où les persécutions contre les noirs étaient plus violentes que jamais .
    Aux USA, de la fin du XIXème siècle et jusqu'en 1967 la loi obligeait les métisses, surtout les plus clairs, à déclarer leur origine africaine même très lointaine.
    Belle, sa mère et ses frères et sœurs, franchirent le sulfureux "passage", changèrent leur état-civil et jurèrent de ne pas avoir de descendance. Se faire passer pour " blanc" leur permis de choisir leur destin, d'étudier dans les meilleurs université mais c'était risqué de peine de mort !
    Belle Greene, après avoir appris beaucoup à la bibliothèque de Princeton, est embauchée par le puissant banquier John-Pierpont Morgan afin d'inventorier et cataloguer toutes ses magnifiques acquisitions : des centaines de livres rares et objets d'art achetés en grande partie en Europe. Belle Greene intelligente et passionnée deviendra la première directrice de la librairie Morgan et mènera à bien l'acquisition et l'extension de collections de manuscrits, d’anciennes bibles, de nombreuses reliures..
    Durant 40 ans elle va permettre à JP Morgan d'avoir la plus grande collection privée au monde. Elle est très attachée à cet homme brillant, capitaliste, paternaliste, coléreux mais généreux et passionné.
    Belle a de nombreux amants, dont le célèbre Bernard Berenson, l’un des critiques et historiens d'art les plus influents du XXe siècle.
    Elle aime la vie, la fête, est indépendante, boit, fume, papillonne, est habillée par le célèbre couturier français Poiret.
    Elle aime l'Europe où la question des gens de couleur ne se pose pas !
    Mais Belle vit avec la crainte perpétuelle d'être découverte. Son père qui les a abandonnés et revient de Russie, les reconnaîtra-t-il ? la fera -t-il chanter ? Le moindre faux pas d'elle ou de sa fratrie peut mener à la révélation de leur fausse identité et tout faire basculer. Va-t-elle se perdre dans le tourbillon du succès et de l'argent ?
    Tous les personnages ont existé et tous les faits sont réels. Certains chapitres peuvent surprendre par l'étendue des détails mais reconnaissons que l'auteure a fait un travail remarquable, des années de recherches. Le livre est complété de photos et d'une bibliographie très documentée.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • ♥️ Coup de Cœur ♥️

    Tout ce que j’aime : un roman tiré d’une histoire vraie, qui m’instruit.

    J’ai été passionnée par la vie de Belle Da Costa Greene, bibliothécaire personnelle de JP Morgan à New-York.
    J’ai découvert ce qu’était la « one-drop rule » qui affirmait qu’une seule goutte de...
    Voir plus

    ♥️ Coup de Cœur ♥️

    Tout ce que j’aime : un roman tiré d’une histoire vraie, qui m’instruit.

    J’ai été passionnée par la vie de Belle Da Costa Greene, bibliothécaire personnelle de JP Morgan à New-York.
    J’ai découvert ce qu’était la « one-drop rule » qui affirmait qu’une seule goutte de sang noir faisait de vous une personne noire ; ce que rejettera Belle Greene et ce qui régira toute sa vie.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Vous trouverez ici la biographie romancée de Belle Greene, directrice de la bibliothèque de livres précieux du magnat JP Morgan.
    Elle est blanche. Son secret ? Ses ancêtres sont africains et, dans cette Amérique du dèbut du 20 ème siècle, une seule goutte de sang noir et vous êtes considérés...
    Voir plus

    Vous trouverez ici la biographie romancée de Belle Greene, directrice de la bibliothèque de livres précieux du magnat JP Morgan.
    Elle est blanche. Son secret ? Ses ancêtres sont africains et, dans cette Amérique du dèbut du 20 ème siècle, une seule goutte de sang noir et vous êtes considérés comme noir avec toutes les lois ségrégationnistes qui vont avec.
    Belle, sa mère, son frère et ses sœurs changent leur nom, leur état-civil et, au yeux du monde, deviennent blancs.
    La seule condition ? Jurer de ne jamais avoir de descendance.
    Voici le pacte qui va lui permettre de gravir les échelons, d'avoir une vie sociale et professionnelle, de l'influence auprès de personnes richissimes.
    Mais à quel prix.
    Sans aucun jugement la romancière, qui s'appuie sur de nombreuses recherches et documentation, va dérouler cette histoire.
    C'est documenté mais romancé.
    Quel courage, quelle abnégation, quelle force de caractère.
    Comme tous les secrets, cela ne sera pas sans conséquence.
    Malgré quelques petites longueurs ce roman est formidable, passionnant et nous renvoie aux origines de la politique de cette société américaine qui n'en finit toujours pas avec son histoire raciale.
    Une lecture enrichissante

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Cela faisait des années que j’entendais parler d’Alexandra Lapierre sans avoir eu l’occasion de le faire. Pour y remédier, j’ai choisi Belle Greene pour son résumé prometteur et sa superbe couverture. Belle Greene a réellement existé et a vécu au début du XXème siècle aux États-Unis. Cette drôle...
    Voir plus

    Cela faisait des années que j’entendais parler d’Alexandra Lapierre sans avoir eu l’occasion de le faire. Pour y remédier, j’ai choisi Belle Greene pour son résumé prometteur et sa superbe couverture. Belle Greene a réellement existé et a vécu au début du XXème siècle aux États-Unis. Cette drôle de femme avait un grand secret et il n’a été découvert que très récemment. Alexandra Lapierre a mené d’énormes recherches afin de retracer la vie d’une femme extraordinaire. Belle a été bercée par les Lois Jim Crow. Celles-ci sont ségrégationnistes et parmi elles, l’une mentionne qu’une seule goutte de « sang noir » dans son arbre généalogique condamne tous ses descendants à être considérés comme « noirs », peu importe leur couleur de peau. Abandonnée par son mari, la mère de Belle, d’apparence caucasienne, décide de quitter son quartier avec de faux-papiers et se faire passer, ainsi que ses enfants, pour « blancs ». Toute sa vie, Belle va duper tout le monde. Elle va avoir la chance d’étudier et devenir bibliothécaire à Princeton, auprès de J. P. Morgan. Belle da Costa Greene est une femme époustouflante qui se vêtit comme bon lui semble, fume et a de nombreuses aventures amoureuses. Je salue l’incommensurable travail de l’autrice qui m’a permis de découvrir le destin d’une grande dame !

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Belle et les siens ont beau avoir la peau blanche, ils descendent d’une famille afro-américaine et sont censés se soumettre aux lois ségrégationnistes américaines. Pour y échapper, la mère de la jeune fille décide de changer d’identité à sa séparation d’avec son mari, célèbre activiste noir, et...
    Voir plus

    Belle et les siens ont beau avoir la peau blanche, ils descendent d’une famille afro-américaine et sont censés se soumettre aux lois ségrégationnistes américaines. Pour y échapper, la mère de la jeune fille décide de changer d’identité à sa séparation d’avec son mari, célèbre activiste noir, et adopte en 1903 le faux nom de da Costa Greene. Désormais officiellement blanche, Belle Greene s’investit dans sa passion pour les livres rares et devient la directrice de l’extraordinaire bibliothèque du richissime et puissant J.P. Morgan, qu’elle compte bien rendre la plus importante au monde. Son habileté et les millions de dollars de son employeur lui permettent d’enrichir considérablement la collection, la plaçant, elle, au centre du commerce international de l’art et lui permettant d’occuper une position très en vue au sein de la haute société américaine et européenne. Rien n’est simple pourtant : la moindre indiscrétion sur ses véritables origines pourrait lui coûter très cher….

    Alexandra Lapierre a mené l’enquête pendant trois ans, rassemblant une impressionnante documentation, pour nous raconter, avec le plus grand souci de la vérité, l’incroyable parcours de cette femme. Fascinante entre toutes, la réalité de Belle Greene dépasse largement la fiction et ne cesse d’ébahir le lecteur tout au long d’une narration fluide et vivante, qui transforme cette biographie, exacte en tout point, en un passionnant et très agréable roman. Dire que cette histoire aurait pu disparaître à jamais, Belle emportant son secret dans la tombe, si une vieille malle abandonnée dans un grenier n’avait, plus d’un demi-siècle plus tard, permis d’établir, une fois pour toutes, la vérité. Une vérité que d’aucuns auront parfois soupçonné sans preuve, faisant trembler Belle et les siens, et causant au final un drame d’une cruauté effarante. C’est par cette catastrophe que s’ouvre le récit, avant de retracer par le début une histoire qui aurait pu largement passer pour rocambolesque, si elle n’était totalement avérée.

    Huit générations d’esclaves communément abusées par leurs maîtres ont donné naissance à de nombreux métis, dont certains sans trace visible de sang noir. Pour ceux-là, que leur métissage renvoyait pourtant officiellement à une identité noire et exposait aux lois ségrégationnistes américaines qui prévalurent jusqu’en 1964, la tentation existait de ne pas se déclarer comme personnes de couleur, et de basculer dans une clandestinité qui pouvait leur coûter la vie si elle venait à être découverte. C’est ce choix impensable qui a permis à Belle, non seulement d’échapper à la ségrégation raciale, mais aussi de se lancer dans une carrière impressionnante, qui devait faire d’elle l’une des femmes d’affaires les plus puissantes au monde.

    Aussi brillantes soient-elle, cette réussite et cette formidable revanche – même si secrète - sur le racisme de l’époque ont coûté à Belle le douloureux reniement d’une part d’elle-même et son ralliement au camp de ceux qui opprimaient ses semblables. Cette trahison la coupait notamment définitivement de son père, premier Afro-Américain à sortir diplômé d’Harvard et militant actif de la cause noire. Elle lui faisait repousser le risque de mettre au monde un bébé noir. Elle la condamnait à la peur et au déchirement d’une irrémédiable imposture, et fabriquait pour sa famille une bombe à retardement aux effets particulièrement tragiques et bouleversants.

    Si Alexandra Lapierre a coutume de nous faire découvrir d’exceptionnelles figures de femmes, pourtant méconnues, Belle Green est à mes yeux la plus fascinante et la plus émouvante. Ce livre où tout est véridique et parfaitement documenté se dévore avec autant d’étonnement que d’émotion, au fil d’une lecture aussi agréable qu’intéressante. Un très grand coup de coeur.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • New York, dans les années 1900. Une jeune fille, qui se passionne pour les livres rares, se joue du destin et gravit tous les échelons. Elle devient la directrice de la fabuleuse bibliothèque du magnat J.P. Morgan et la coqueluche de l'aristocratie internationale, sous le faux nom de Belle da...
    Voir plus

    New York, dans les années 1900. Une jeune fille, qui se passionne pour les livres rares, se joue du destin et gravit tous les échelons. Elle devient la directrice de la fabuleuse bibliothèque du magnat J.P. Morgan et la coqueluche de l'aristocratie internationale, sous le faux nom de Belle da Costa Greene. Belle Greene pour les intimes. Elle triche sur tout. Car la flamboyante collectionneuse qui fait tourner les têtes et règne sur le monde des bibliophiles cache un terrible secret, dans une Amérique violemment raciste. Bien qu'elle paraisse blanche, elle est en réalité afro-américaine. Et, de surcroît, fille d'un célèbre activiste noir qui voit sa volonté de cacher ses origines comme une trahison. Toute sa vie est bâtie sur un mensonge explosif...

    En février dernier, j'ai eu la chance de rencontrer Alexandra Lapierre chez Christie's. Au cours de cette soirée organisée par Pocket, l'auteure nous a parlé avec passion et enthousiasme de Belle Greene. Elle a évoqué le titanesque travail qu’elle a abattu pour reconstituer la vie et le parcours de son héroïne alors même que cette dernière s’était évertuée à effacer toute trace d’elle pour mieux préserver son secret. Alexandra Lapierre a consacré pas moins de trois années à ses recherches. Elle s'est rendue dans différents pays, aux USA bien sûr, mais également en Angleterre et en Italie, à Florence précisément pour y lire les 628 lettres que Belle Greene avait envoyé à son amant, Bernard Berenson. Mais comme il était formellement interdit de les photocopier, Alexandra Lapierre a dû les recopier manuellement. Cette méthode lui aura certes permis de s'imprégner de son personnage, elle aura surtout généré un surcroît de travail. Lorsque l'on sait la somme de documents recueillis et étudiés (toutes les sources sont mentionnées à la fin du roman), on ne peut qu'être admiratif des travaux accomplis. On l'est d'autant plus qu'Alexandra Lapierre s'est évertuée à respecter tous les faits dont elle a eu connaissance sans rien altérer. La vie de Belle da Costa Greene était à la fois si exceptionnelle et si romanesque qu'Alexandra Lapierre n'a pas eu besoin d'inventer. Comme quoi, à partir d'une biographie on peut écrire un grand roman.

    En effet, Belle Greene est un grand roman. Il est de ceux qui se dévore, qui nous dévore plus exactement. Il nous entraine sur le continent américain de 1898 à 1943. Il s'ouvre post abolition de l'esclavage, au temps où la population était divisée en deux groupes, white ou colored. La loi obligeait alors les métis à se déclarer comme noirs selon la règle de l'unique goutte de sang. Il suffisait d'avoir eu un ancêtre africain pour que les portes des meilleures écoles restent closes, que certains quartiers, commerces, transports, vous soient interdits. Dès lors, la tentation était grande pour les métis qui pouvaient être pris pour des blancs de transgresser la loi, de basculer dans la clandestinité et franchir au péril de leur vie la barrière de couleur. The passing. C'est exactement ce qu'ont fait la mère et les frères et sœurs de Belle Greener. Il ont franchi cette barrière de couleur. Ils ont renié leurs origines, se sont inventés des ancêtres portugais et hollandais, ont transformé leur nom de famille et les enfants ont fait le serment de ne jamais avoir de descendance. Devenus blancs, les portes des meilleurs établissements se sont ouvertes et pour Belle celles de la bibliothèque de Princeton et son impressionnant fonds documentaire alors que celle dédiée aux noirs ne comptait pas plus d'une cinquantaine d'ouvrages. Peu à peu, Belle parviendra à gagner la confiance de la bibliothécaire, puis celle du très érudit Junius Morgan qui la présentera à son oncle, le richissime John Pierpont Morgan. Bibliophile averti, il recherchait les incunables, les éditions originales et les reliures du Moyen-âge. Quand il les trouvait, il les entassait dans son palais de marbre blanc, the Morgan library. Il ne manquait plus qu'une personne de confiance, amoureuse des livres pour répertorier, ordonner et compléter ses collections. Ce sera Belle Greene. Son intelligence, sa vivacité d'esprit et sa détermination lui permettront de s'épanouir au milieu de ce temple de la culture. Pour JP Morgan, elle a traversé l'Atlantique, a participé à toutes les ventes aux enchères, a traqué les livres rares, puis les tableaux. Elle a su gagner la confiance des Morgan et a permis l'ouverture au plus grand nombre de ce lieu culturel. Belle Greene a été l'inspiratrice de la modernité de la Morgan Library. Son nom est à jamais associé à ce lieu. Aujourd'hui encore son ancien bureau est désigné "le bureau de Belle".

    Belle Greene a été une femme libre, moderne et autonome, travaillant le jour, croquant la vie la nuit. Malgré son statut et ses fréquentations mondaines, elle n'a jamais oublié sa famille. Elle est toujours restée très proche de sa mère et de ses frères et sœurs très certainement en raison du secret qu'ils partageaient. Belle subvenait à leurs besoins sans difficulté, il faut dire qu'elle était la femme la mieux payée de tous les États-Unis. Bien que fondé sur un mensonge, Belle s'est bâti un destin hors norme. Ce n'est qu'en 1996, soit quarante-six ans après sa mort, que son secret a été découvert.

    Avec Belle Greene, non seulement Alexandra Lapierre dresse le magnifique portrait d'une femme qui a choisi son destin, mais elle lui rend justice en mettant en lumière tout ce que cette afro-américaine a fait pour la culture des États-Unis. La Belle Greene d’Alexandra Lapierre est plus grande que la vie ! Un souffle romanesque à ne pas manquer.

    https://the-fab-blog.blogspot.com/2022/02/mon-avis-sur-belle-green-dalexandra.html

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.