"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le document présenté et commenté ici n'a pas son pareil. Rédigé par Hilaire Maréchal, humble cordonnier du Berry, il dit le quotidien d'un républicain " transporté " en Algérie, en 1852, après le coup d'État de Louis Napoléon Bonaparte. Mais ce journal tranche par son objectivité. Tenu sans passion et sans haine, du jour de l'arrestation à celui de la grâce tant attendue, il ne comporte que des faits. Et c'est celui d'un travailleur qui, lui, manie la pelle. Bien différent des récits de proscrits plus lettrés, le journal du cordonnier ne s'habille d'aucune propagande ronflante. Dans un français malhabile et pourtant précis, il dit les marches et les jours, les chansons et les peines, les vivants et les morts, à Douéra comme à la Bourkika. Mais le proscrit veut aussi tirer de son enfer une leçon. Une leçon de choses vues sous le dur soleil de la Mitidja. Pour la transmettre. Et pour que nul n'oublie.
Hélène Tierchant, historienne, et Bernard Cherrier, journaliste, ont réalisé son voeu.
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