"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Victime d'un cambriolage qui a mal tourné au cours duquel son père a perdu la vie, Jane, traumatisée, s'est repliée sur elle-même. Difficile de tourner la page quand tout vous rappelle cette nuit tragique et que l'on est sans arrêt sollicité pour faire avancer l'enquête.
Mais cet été, elle a décidé de changer. Elle ne sera plus la Jane sage et réservée qu'elle a toujours été. Elle veut sortir de sa coquille et prendre du bon temps. Passer ses journées sur la plage avec ses meilleures amies. Et se laisser séduire par Handel, un garçon fascinant à la réputation sulfureuse.
À ses côtés, elle se sent plus forte et, pour une fois, capable de tourner la page et d'être heureuse. Mais les mauvais garçons ont toujours des secrets, et ceux de Handel pourraient bien détruire Jane complètement.
Jane Calvetti, jeune adolescente, tente de se remettre doucement de la nuit qui a fait basculer sa vie. Cette nuit, où elle a assisté à un cambriolage dans la maison qu’elle « gardait », cette même nuit où son père a perdu la vie. On peut dire qu’elle n’a pas réellement de chance dans la vie, et malgré sa mère aimante, elle a encore du mal à refaire surface depuis ce tragique événement. Dans son village, elle est connue comme le loup blanc, tout le monde sait ce qui lui est arrivé, et personne n’ose réellement la regarder. C’est alors qu’elle va rencontrer Handel, ce jeune pêcheur à la réputation sulfureuse.
Ce roman aborde avec justesse le traumatisme vécu. Jane est enfermée dans cette culpabilité qui l’empêche réellement de lâcher tout ce dont elle se souvient de cette fameuse nuit, y compris l’élément qui pourrait totalement relancer l’enquête. Elle va rencontrer Handel, ce qui va la changer et lui permettre de s’affirmer. Handel, est un garçon complexe et mystérieux. Ce qui est dommage, c’est qu’on connait presque l’issue du roman avant même de l’avoir commencé. La quatrième de couverture est un peu trop explicite sur ces fameux secrets que pourrait renfermer le personnage d’Handel.
On retrouve dans ce roman une alternance de chapitres : certains évoquent le présent, d’autres la fameuse nuit du cambriolage. Et forcément, bien que peu surprise du dénouement, je ne pouvais m’empêcher de tourner les pages avec une certaines appréhension. Je voulais savoir quels étaient les détails qui allaient être révélés au fur et à mesure des pages. J’ai trouvé que cela donnait une bonne dynamique générale au roman.
Je suis déçue toutefois que l’auteur ait jugé bon de mettre un triangle amoureux, complètement inutile (mais qu’est-ce qu’ils ont tous avec ces triangles amoureux ?). Je suis également déçue de cette fin, qui me parait baclée. Je me dis qu’éventuellement il pourrait y avoir une suite, mais je ne suis pas sure que ce soit au programme. Si il s’agit bien d’un tome unique, j’aurais préféré une fin à ce moment là plus développée, plus « d’après ».
Je ressort de cette lecture tout de même conquise par la plume de Donna Freitas. Le roman est simple, mais elle a su tout de même aborder des thèmes importants comme le deuil, l’amour, l’amitié et puis cette fameuse culpabilité qui aurait pu être d’avantage exploitée. Un roman que je vous recommande, surtout si vous cherchez une lecture détente pour les vacances au bord de la piscine.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !