L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Quelles vérités proscrites s'énonçaient donc dans l'anonyme Lazarillo de Tormes et le Guzmán de Alfarache de Mateo Alemán, pour s'attirer dans le Buscón une réplique aussi cinglante de la part du noble et vieux chrétien Francisco de Quevedo ? Serait-ce la prétention de récuser un déterminisme héréditaire qui condamnait alors le roturier à l'infamie de ses origines et au silence sur soi ? Serait-ce l'aptitude à démystifier les pseudo-valeurs d'une société improductive fondée sur le culte de la rente et la perversion de la modernité marchande ? Serait-ce, enfin, le réformisme philo-bourgeois inscrit dans l'ironie du Lazarillo et la dialectique " atalayiste " du Guzmán, qui amena le réactionnaire Quevedo à imaginer la farce contre-picaresque d'un gueux voué à l'abjection de par son identité même de Buscón, fils de Ségovie ? C'est à ces questions, cruciales pour l'étude du roman picaresque, que cherchent à répondre les trois essais réédités ici dans une nouvelle version attentive à dégager l'inspiration sociopolitique du Lazarillo de Tormes, du Guzmán de Alfarache et de La vida del Buscón.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle
Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique