"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Entre?1750 et?1850, l'univers des beaux-arts connaît de profondes mutations, dont l'une des conséquences est la banalisation d'une image positive de la "?dame artiste?" : des barrières s'abaissent, des contraintes se desserrent et la pratique de la peinture est rendue plus accessible aux femmes.
S'ouvre alors une période de créativité foisonnante associée aux noms - de moins en moins oubliés aujourd'hui - de Louise Élisabeth Vigée Le Brun, Adélaïde Labille-Guiard, Marie-Guillemine Benoist, Marguerite Gérard, Constance Mayer, Victoire Jaquotot, Lizinka de Mirbel, Rosa Bonheur...
Pourquoi les artistes femmes ont-elles bénéficié à cette époque de l'intérêt de leurs contemporains et de conditions de travail relativement égalitaires ? Pour le comprendre, cet ouvrage, centré sur le quotidien du travail de création, traite de la pratique des beaux-arts, de son organisation, de ses réalités professionnelles, institutionnelles et économiques. Il met en lumière comment s'est manifestée cette suspension relative et provisoire de l'infériorisation des femmes dans le monde de l'art.
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