Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Dans le texte « Argent » qui fait partie des Manuscrits de 1844, Marx oppose à la puissance unilatérale de l'argent la force de réciprocité qui fait l'amour. Par l'argent, tout peut s'acquérir. En tant que moyen qui s'interpose entre le besoin et l'objet, toute représentation abstraite peut devenir réelle. Mais l'amour, suggère Marx, ne précède pas la relation à l'objet. L'amour se fait (au moins) à deux. Ainsi se conclue ce petit texte des manuscrits parisiens : « Si tu aimes sans susciter d'amour réciproque, si ton amour en tant qu'amour ne suscite pas l'amour réciproque, si par ton expression vitale d'homme qui aime tu ne fais pas de toi-même un homme aimé, alors ton amour est impuissant, c'est un malheur ». Comment entendre cette fin promise seulement au conditionnel ? L'amour décrit-il le terme d'une humanité libérée de toute forme d'aliénation ? Est-il bien au terme d'un processus de révolution de l'humain ou n'en est-t-il pas déjà la force d'impulsion ? Comment l'amour se manifeste-t-il dans l'histoire ?
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