L'auteur de "Vie de David Hockney" dévoile ses indispensables...
«Les familles heureuses se ressemblent toutes ; les familles malheureuses sont malheureuses chacune à leur façon.» Ainsi s'ouvre ce grand roman du couple, de la passion amoureuse et de la tentation. Anna Karénine est une jeune et belle femme de la noblesse russe. Alors qu'elle se rend à Moscou pour voir son frère dont l'infidélité a été révélée, elle tombe sous le charme du brillant mais frivole comte Vronski. C'est la naissance d'une passion. Abandonner mari et enfant, elle y songe. Mais que dirait la bonne société ? Jusqu'où cette liaison interdite peut-elle mener ? Témoin impuissante de leur idylle, Kitty, qui aime secrètement Vronski, refuse la main de Levine, qu'elle connaît pourtant depuis l'enfance. Satire des moeurs de son temps, Anna Karénine (1878) dénonce le carcan des conventions sociales dans une fresque sociale éblouissante. Tolstoï semble poser cette simple question : l'engagement dans le couple est-il aussi une dépossession de soi ?
L'auteur de "Vie de David Hockney" dévoile ses indispensables...
Intemporelle, éclectique, de nouveaux titres à découvrir ou de grands classiques à relire
En gare de Moscou, deux jeunes gens s’aiment au premier regard. Cependant Anna Karénine est déjà mariée à un haut fonctionnaire Alexis Alexandrovitch avec qui elle a un enfant Serge. Quant au compte Wronsky, frivole est un homme élégant, intelligent et plein de gaieté.
Anna Karénine fait partie de plus beau roman d’amour de l’histoire. Cela dit, il ne retrace pas dans les 984 pages lues qu’une histoire d’amour, mais trois autres. On y retrouve le prince Stépane Arcadiévitch Oblonsky (frère d’Anna) et la princesse Daria Alexandrovna mariés – 5 enfants, en pleine crise qu’Anna sauvera de la déperdition, mais aussi Lévine amoureux de Kitty. Kitty qui en aura des yeux que pour le comte Wronsky. Vous l’aurez compris la longue histoire est une succession de pulsions amoureuses, de jalousie dans des familles bien établies.
La force de ce roman vient de l’époux d’Anna qui refuse le divorce et son amour pour elle fera tout pour la conserver auprès de lui et ne pas entacher la vie familiale.
Bien évidemment, l’amour entre Anna et Wronsky comme celui de Lévine qui désire Kitty verra des rebondissements.
Je ne sais pas si cela vient de la traduction, mais j’aurai pensé à une écriture plus classique, d’autant plus que l’auteur est du XIXè S. Toutefois la qualité littéraire est au rendez-vous avec une belle finesse des analyses psychologiques et avec des réflexions morales et philosophiques.
Le Prince Stepan Arcadievitch Oblonski (Stiva) est le frère d’Anna Arcadievna Karénine et doit sa brillante situation au mari de cette dernière, Alexis Karénine. Stepan Arcadievitch est aussi un incorrigible coureur de jupons dont l’épouse, Darie Alexandrovna (Dolly) ne supporte plus les frasques, menaçant de le quitter en emmenant leurs cinq enfants, après son infidélité avec l’institutrice … C’est pourquoi l’annonce de l’arrivée imminente de sa soeur Anna le remplit de joie : elle devrait réussir à lui sauver la mise auprès de la pauvre Dolly (à laquelle il est d’ailleurs très attaché …)
De son côté, Constantin Levine (ami de Stepan) amoureux fou de la plus jeune soeur de Dolly – Kitty – décide de se déclarer auprès de la jeune fille, alors que celle-ci s’est plutôt « amourachée » du Comte Alexis Vronski.
Malheureusement, Vronski (un homme frivole) et Anna Karénine céderont à un coup de foudre mutuel, à la grande déception de Kitty, et pour le plus grand malheur d’Anna qui est déjà mariée et mère d’un fils …
Je vous laisse découvrir par vous-mêmes ce qu’il adviendra des protagonistes de ces trois intrigues sentimentales …
Inutile de présenter le grand, le sublime Léon Tolstoï, qui nous a laissé deux formidables chefs d’oeuvre ( celui-ci et Guerre et Paix) Un auteur social dont les écrits pourraient nous rappeler ceux de notre cher Émile Zola – si ce n’est que le Russe était, lui, profondément chrétien … Anna Karénine est une pure merveille, cela va sans dire, un très long récit qu’on dévore avec gourmandise. En oubliant l’épaisseur du roman, tant il est prenant et remarquable, autant dans le fond que dans la forme ! Une délicieuse (re)lecture qui m’a fait un bien fou !
Un roman sur l’amour et sur une femme en particulier, le personnage singulier d’Anna Karénine, cherchant la romance et se perdant dans cette quête. Ce livre cumule tableaux changeants, histoires originales, personnages fascinants ou encore émotions vibrantes dans une Russie colorée. Le personnage d’Anna est extraordinaire, indépendant, tourmenté, sensible. Aux difficultés d’Anna à s’émanciper de son époque, on peut se demander quelles frontières pose parfois la société dans la recherche du bonheur, et si elles sont légitimes. Un roman savoureux et passionnant.
L'écriture est simple, et Tolstoi ne s'embarrasse d'aucune espèce de forme littéraire qui avait pourtant cours au 19è siècle. Il décrit, de manière quasi journalistique, l'histoire de cette femme, qui pourrait être Emma Bovary, d'autant que l'histoire est née dans l'esprit de l'auteur, presque de la même manière que chez Flaubert : un fait divers. J'aime particulièrement ces déclencheurs contribuant à une forme de réalisme troublant. J'ai été particulièrement touchée par certaines descriptions de scènes, qui encore une fois, lorsqu'on s'est renseigné sur la vie de Tolstoi, sont des situations qu'il a vécues.
Un classique de cet auteur russe, d'une beauté exemplaire, une femme d'exception, un roman classique magnifique.
Anna Karénine, femme moderne, qui impose sa liberté au détriment de son fils.
Une femme amoureuse qui préfère vivre sa passion.
Une femme qui malheureusement se fera rejeter par une société dite "bien pensante" en opposition avec ses mœurs que son amant aura, lui aussi du mal à assumer.
Une fin tragique...
Le personnage d'Anna Karénine évoque une modernité qui à l'époque était mal venue mais qui en dit long sur les moeurs d'autrefois et sur la condition des femmes. Au-delà des sentiments de cette dernière envers un jeune homme dans la force de l'âge et libre de tout engagement (ce qui n'est pas le cas de notre héroïne), Tolstoï y décrit une société Russe régit par les codes de la haute société et du m'as-tu-vu, mais n'en oublit pas pour autant d'y narrer la paysannerie de ce temps. On y découvre également l'histoire de Kitty et Levine, qui mettent en exergue un amour pur et durable, le parfait oppposé d'Anna et Wronsky guidaient par la passion et l'interdit.
Malgré quelques passages un peu long, ce roman est une belle ode à l'amour et à la liberté, la liberté amoureuse et la liberté "paysanne".
Magnifique ouvrage ou je me suis laissée embarquer non sans mal dans cette histoire d'amour scandaleuse pour l'époque en fond de roman historique et politique.
Deux personnages principaux vont faire l'histoire , l'éblouissante Anna qui fera succomber le frivole comte Wronsky.
Femme marié elle succombera à la passion au point de se retrouver dans une situation compromettante, obligé de quitter son mari et son fils au prix de son bonheur.
Jugée par l'aristocratie russe de l'époque, leur vie va être mise à rude épreuve.
Femme amoureuse, femme adultère dans un monde de jugement et d'incompréhension, jusqu’où notre héroïne ira-t-elle ?
A une époque ou les femmes ne décidaient pas seule, cette tragédie fait réfléchir, on ressent toute la puissance de leurs émotions au fil des chapitres mème si j'avoue avoir eu beaucoup de mal au début à m'investir dans ma lecture, trop complexe, trop de personnages, j'ai mieux apprécier la deuxième partie.
Un beau roman de grande littérature à découvrir sans peur de ces 1000 pages.
"Toutes les familles heureuses se ressemblent, mais chaque famille malheureuse l'est à sa façon." La première phrase du roman (en 2 tomes) résume son ambiance. On y découvre des personnages en grand mal être, et emprisonnés dans ce malheur, sans moyen de s'en délivrer, par la société elle-même.
Un maître du roman Russe nous dépeint une société rude pour les hauts placés comme pour les paysans avec une situation économique qui en pâtit.
Ce roman est une merveille.
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