Entre l'énigme du berceau et celle du cercueil existent des heurts, des meurtrissures et des flétrissures que les larmes n'osent ensevelir. La mort, implacable mais douce compagne, est au coeur d'une discontinuité entre les rêveries impudiques de l'adolescent, la gloire des maux et l'indigence des mots de l'adulte.
Oeuvre autobiographique, Adieu mon canari doré est un récit centré sur la liberté contrariée, l'amour improbable, le pardon insensible, le châtiment insolent, la consolation désespérée, et la mort inoubliable. L'auteur oscille entre une passion juvénile, une vision stéréotypée de la vie et un bazar de mots. Il corrompt à peine ses afflictions et ses joyeusetés, renchéries par la perte d'un être cher : Philomène.
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