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À quel(s) saint(s) se vouer ?

Couverture du livre « À quel(s) saint(s) se vouer ? » de François Pernot et Eric Vial aux éditions Editions De L'oeil
Résumé:

Peut-être par esprit malin, nous avons emprunté le titre de notre journée à l'expression populaire « À quel(s) saint(s) se vouer ? », ceci entre considération du nombre de saints spécialisés et parfois équivalents des saints dans le cadre de religions civiques ou politiques, etc. La multiplicité... Voir plus

Peut-être par esprit malin, nous avons emprunté le titre de notre journée à l'expression populaire « À quel(s) saint(s) se vouer ? », ceci entre considération du nombre de saints spécialisés et parfois équivalents des saints dans le cadre de religions civiques ou politiques, etc. La multiplicité des saints dans (ou « au sein de ») la catholicité serait à l'origine de l'expression, au XVIe siècle, et en ces temps d'épidémie où on a parfois vu écrit « porteurs saints », intéressant lapsus, on pourra se rappeler de Louis, Roch ou Sébastien invoqués face à la peste comme... Jude, Lazare ou Sylvain face à la lèpre concurrents, existence de saints fantaisistes, conceptions différentes de ce qui peut être appelé sainteté selon les différentes religions, et Grégoire (le Grand), Côme ou Damien (séparément) en cas de maux d'estomac, quitte à dévier en rappelant des cumuls de fonction, comme pour sainte Rita patronne des étudiants qu'enseignants et chercheurs ont en général été, et patronne des cas désespérés ce que l'on ne commentera pas.
On évitera peut-être également d'ajouter Glinglin, Frusquin, ou Phorien, deux fois saint dit-on, mais on pourra se rappeler de Guinefort, le saint Lévrier dont Jean-Claude Schmitt retraça l'histoire voici quatre décennies, et s'interroger sur des canonisations populaires étonnantes, éventuellement mal vues de l'Église catholique.

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