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"Je trouve qu'on exagère un peu en insistant sur l'importance de la vérité.
Que peut-on reprocher à l'imagination ? N'est-ce pas elle qui nous aide à supporter la vie ?" pense la jeune Emma, de son cercueil de verre où elle attend la mort à laquelle sa maladie de coeur semble la promettre rapidement. Comme beaucoup d'écrivains scandinaves, c'est dans son enfance que Marianne Jeffmar (née en 1937) a puisé son inspiration. N'a-t-elle pas, en effet, été elle-même, à dix ans, placée dans une cage de verre, à l'hôpital, pour y soigner une maladie du coeur ! Entre rêve et réalité, elle nous donne ici un récit qui n'est pas sans rappeler L'Empereur du Portugal, une des plus belles réussites de Selma Lagerlöf.
Un récit qui nous dit que " la vie se cache sous la peau des gens et qu'il faut être très attentif pour pouvoir en saisir un éclat... qu'il faut aussi observer les signes avant-coureurs : un mot ou deux, un haussement d'épaules, un poing qui se ferme, un rêve, une hallucination. " Comme un certain nombre d'écrivains scandinaves également, de la reine Christine des Maximes à l'August Strindberg du Plaidoyer d'un fou ou d'Inferno, pour nous limiter à ces deux exemples.
Marianne Jeffmar a choisi de rédiger A l'ombre du sapin directement en français.
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