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À l'exemple de Toriyama Sekien qui avait dressé, vers 1780, l'inventaire des monstres japonais, Shigeru Mizuki a réintroduit dans la culture populaire les yôkaï, ces êtres surnaturels du quotidien que la modernisation de l'ère Meiji avait mis en sommeil.
Amoureux des contes populaires et du merveilleux qui s'infiltre dans les interstices de la vie ordinaire, le créateur de Kitaro et de NonNonBâ a mis les yôkaï au centre d'une oeuvre qui oscille constamment entre fantastique, humour et poésie. Explorant la frontière incertaine et mouvante qui sépare les spectres des vivants, les histoires de 3, Rue des mystères sont des fables étranges, dans lesquelles il suffit de prendre un ascenseur pour passer d'un monde à l'autre. Les hommes s'y amourachent de fantômes, ils y retrouvent les êtres chers qu'ils ont perdus, ils y cherchent même l'immortalité... mais ils s'y condamnent eux-mêmes à n'être que des hommes.
Ce deuxième volume de 3, Rue des Mystères nous fait goûter à la veine effrayante de Mizuki, achevant de présenter au public français ce dieu vivant du manga, qui entend bien dessiner encore jusqu'à 110 ans avant de pouvoir, à son tour, devenir un yôkaï.
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