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Femmes pirates par Aurélie Sarrazin et Sylvain Dorange, Sens Dessus Dessous, 2025
Les séries thématiques des éditions Sens Dessus Dessous sont élaborées autour des grands thèmes de la connaissance, écrites par des autrices et auteurs spécialistes de la jeunesse et relues par des experts-tes. Chaque série construit, titre après titre, un véritable rendez-vous qui stimule et entretient le plaisir d’apprendre.
Cet album est le Tome 3 de Ma première série documentaire consacrée aux Pirates, une collection conseillée pour les enfants à partir de 6 ans, en lecture non autonome ou autonome, idéale en cycle 2 et début de cycle 3.
Pour susciter sensations et émotions, chaque livre se vit comme un récit d’aventures. On peut dire que le sujet des femmes pirates correspond bien à cette description !
Après avoir abordé dans les albums précédents les plus célèbres pirates des Caraïbes et les histoires de trésors et d’épaves de navires, il s’agit ici de déconstruire les stéréotypes de genre et de mettre à l’honneur les éléments féminins de l’histoire de la piraterie. En effet, cachées sous un déguisement dans les Caraïbes, cheffe d’armée combattant le roi en France ou à la tête de plus de 70 000 combattants en mer de Chine, les femmes pirates ont, elles aussi, écumé les océans.
Malgré les promesses éditoriales et mon enthousiasme premier pour le sujet, je suis un peu déçue par cette lecture.
L’autrice a choisi de faire une suite de portraits, ceux de Mary Read, Anne Bonny, Grace O’Malley, Jeanne de Belleville, Sit Al Hurra et Ching Shih, certes détaillés et pas inintéressants avec des conseils pour approfondir les recherches, des aides mémoires, etc… Mais c’est surtout factuel et, malgré mon éternelle âme d’enfant, mon imaginaire n’a pas été vraiment emballé.
Les illustrations rendent mieux les décors et les costumes que les physionomies…
Je dois avouer que je n’ai pas, sous la main, d’enfants des âges préconisés et que je n’ai pas pu tester cet album sur le lectorat visé.
En revanche, j’apprécie l’approche féministe mettant en lumière des femmes pirates invisibilisées avec le temps dans l’Histoire.
#Femmespirates #NetGalleyFrance #lesglosesdelapiratedespal
Je l'avoue en tant que fan des films Pirates de Caraïbes je me suis demandé ce que ça pourrait donner le côté historique et documentaire. J'ai apprécié apprendre des notions que j'avais peut-être déjà entendues mais c'était une autre façon de le raconter ici. J'ai compris et repéré quelques principes et règles liées à la piraterie de cette période que j'ai déjà vus dans les films et ça a fait sens.
Cependant il est vrai que j'ai eu du mal avec le rythme et l'évolution de l'exposition des faits. On passait souvent d'une chose à l'autre, d'un sujet à un autres avec des ellipses et des changements de périodes, de personnages. Cela m'a un peu perdue. Comme si le fil rouge avait été un peu coupé de temps en temps, déconstruit.
C'était tout de même un documentaire sympathique. Appréciation pour les dernières pages qui permettent encore de bien résumer les points importants abordés dans ce documentaire sous forme de schéma ou d'infographie. Ça me permet de visualiser les informations autrement et c'est plus facile à retenir. Va-t-il y avoir d'autres ouvrages dans cette série sur les pirates ?
Après avoir dévoré la captivante BD "Une farouche liberté - Gisèle Halimi, la cause des femmes", j'ai fait une découverte tout aussi enrichissante avec "Gisèle Halimi, une jeunesse tunisienne", une œuvre parfaitement adaptée à un public plus jeune. Je ne saurais trop vous recommander ces deux bandes dessinées pour plonger dans l'univers fascinant de cette grande figure.
Alors que "Une farouche liberté" se focalise sur la vie adulte de Gisèle Halimi, "Une jeunesse tunisienne" nous emmène à travers les premières années de sa vie, depuis sa naissance jusqu'à l'âge de 18 ans. Ces deux ouvrages se complètent parfaitement pour offrir une vision complète de son parcours.
Gisèle Halimi, militante féministe et avocate engagée pour les droits des opprimé.e.s, a manifesté sa rébellion dès sa jeunesse en Tunisie.
En parcourant cette BD, le lecteur pénètre dans l'intimité d'une femme d'exception qui, dès son plus jeune âge, a résisté aux normes culturelles et religieuses qui lui étaient imposées.
Cet album révèle que la célèbre avocate portait en elle dès son enfance les combats qui ont marqué toute sa vie.
Déjà à l'âge de 10 ans, elle affirmait : "Ceux qui vivent sont ceux qui luttent. Moi, je lutterai toujours, et quand je serai grande, je défendrai les pauvres et les opprimés."
En conclusion, ces deux BD constituent une lecture incontournable, à partager en famille sans aucune réserve.
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Une biographie graphique qui retrace la vie de Gisèle Halimi jusqu'à ses 18 ans, qui marque son départ de Tunisie vers Paris où elle suivra des cours de droit. Gisèle est dès le départ consciente des inégalités, d'abord celles entre les hommes et les femmes, puis celles plus sociales et de classes.
Un récit très instructif sur une jeune femme qui a tout fait pour poursuivre ses rêves et les réaliser.
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