Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Veuve à vingt ans, Ikuyo a assisté aux funérailles de son défunt époux dans un somptueux kimono blanc, une couleur qui signifiait qu’elle ne se remarierait jamais.
Pourtant, trois ans plus tard, toujours de blanc vêtue, elle convolait en justes noces avec le fils du chef du village, laissant sa fille Tomoko à la garde de sa mère, Tsuna.
Frivole, égoïste et très coquette, Ikuyo comptait sur son nouveau mari pour réaliser son rêve : aller vivre à Tokyo. Rendue folle par le comportement scandaleux de sa fille, Tsuna finit par mourir, non sans avoir traité Ikuyo de fille indigne à moultes reprises.
Tomoko est vendue à une maison de geisha où elle est bientôt rejointe par sa mère qui, elle, se prostitue.
Au fil des années, Tomoko, à force de volonté et de détermination, va asseoir sa réputation, diriger sa propre okiya puis tenir une auberge. Rien ne pourra l’abattre, ni la guerre, ni le grand séisme du Kantô, sauf peut-être sa sulfureuse génitrice dont elle supporte l’égoïsme et l’excentricité, portée par son amour pour elle mais aussi par sa peur irraisonnée d’être une fille indigne.
Magnifique fresque à la fois historique et familiale, Le miroir des courtisanes est une plongée dans le Japon de la première moitié du XXè siècle.
On y chemine au côté de Tomoko, personnage héroïque et résilient, sans cesse à la recherche de la sérénité et du bonheur malgré une mère toxique. Car, outre la modernisation de la société japonaise, le monde des geishas et la place des femmes au Japon, le coeur du roman est la relation entre une enfant, une jeune fille puis une femme avec cette mère égoïste, frivole et fantasque, préoccupée par sa seule personne, sa beauté qu’elle voudrait éternelle et ses précieux kimonos qui sont sa seule joie.
Cent fois Tomoko aurait pu l’abandonner à son triste sort mais cent fois elle a supporté son sans-gêne, ses caprices, ses injonctions. Pourquoi ? Parce qu’elle ne veut pas être une fille indigne mais aussi parce qu’elle aime cette femme égocentrique et espère toujours être aimée en retour.
Le roman du Japon, de l’amour, de la haine et d’une femme, Tomoko qui a la beauté du corps et du cœur. Dur mais aussi optimiste, tout simplement bouleversant.
Je découvre la littérature japonaise depuis quelques semaines seulement.
Ce roman à la plume fine nous décrit la condition des femmes dans le Japon du début du XXe siècle. Entre tradition et modernité, la femme désirant s'émanciper n'est pas si simple. Nous suivons le destin de quatre générations, nous dévoilant ainsi l'évolution. Il n'est pas simple, aussi intelligente que les héorïnes sont, de s'imposer. Tout se fait en douceur et subtilité de façon à ne pas brusquer.
Douceur, amour et envie de se révolter sont les émotions que traversent ses femmes tout au long des pages.
J'ai eu un très grand plaisir à découvrir Sawako Ariyoshi. Ce ne sera mon seul roman de cette autrice, un autre m'attend déjà dans ma PAL.
« Le crépuscule de Shigezo » est un beau roman de Sawako Ariyoshi sur la vieillesse.
Akiko se trouve confrontée à une situation nouvelle à la mort de sa belle-mère : que faire de son beau-père ?
Comment faire face à la vieillesse, à la sénilité, à la dépendance, à la déchéance ?
Je pense que l’on se pose ou se posera tous ces questions…
J’ai beaucoup aimé ce livre, comme les deux précédents que j’avais lus de cette autrice : « Les Dames de Kimoto » et « Le miroir des courtisanes ».
Une très jolie BD adaptée du roman publié pour la première fois en 1959, au Japon puis en France, en 1983.
C'est l'histoire de plusieurs générations de femmes japonaises qui se croisent dans cet ouvrage.
A travers ces portraits, le lecteur peut suivre l'évolution de la société et de la condition féminine au Japon au début du XXe siècle mais aussi le volet historique important à cette période et le poids des traditions ancestrales.
Une lecture à la fois enrichissante et culturelle qui est un réel plaisir pour les yeux avec ses superbes illustrations aux couleurs douces et subtiles des magnifiques cerisiers du japon.
Plongez avec délice dans cette BD de qualité, élégante et instructive qui vous fera passer un excellent moment de lecture, en savourant un délicieux thé. Smiley clignant de l'œil
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