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Paul Tremblay

Paul Tremblay

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Avis sur cet auteur (9)

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    Couverture du livre « La cabane aux confins du monde » de Paul Tremblay aux éditions Gallmeister

    Fanfan Do sur La cabane aux confins du monde de Paul Tremblay

    Wen, sept ans, passe ses vacances dans les bois au bord d'un lac avec ses deux papas Eric et Andrew. Wenling est une petite fille, née en Chine, qui aime les animaux et qui voudrait les étudier quand elle sera grande afin de pouvoir les aider. Alors que ses pères lui ont toujours dit de ne pas...
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    Wen, sept ans, passe ses vacances dans les bois au bord d'un lac avec ses deux papas Eric et Andrew. Wenling est une petite fille, née en Chine, qui aime les animaux et qui voudrait les étudier quand elle sera grande afin de pouvoir les aider. Alors que ses pères lui ont toujours dit de ne pas faire confiance aux inconnus, elle sympathise avec Leonard, un homme sorti de la forêt, une espèce de colosse, très doux, qui lui parle gentiment et l'aide à attraper des sauterelles. Tandis qu'ils discutent, une tension s'installe, comme si Leonard cachait ou craignait quelque chose. Quand trois autres personnes se dirigent vers la Cabane, Wen prend peur.

    Ces quatre inconnus, deux hommes, deux femmes, prétendent vouloir sauver le monde, pourtant ils semblent dangereux car armés jusqu'aux dents. Et que veulent-ils dire réellement ? Leur but est-il écologique ou humaniste ? Ou sont-ils juste des illuminés ? Voire complètement cinglés !? Car ce qu'ils proposent est totalement glaçant. Eric et Andrew soupçonnent des désirs de nuire animés par l'homophobie. Seuls au milieu de la nature à la merci de ces quatre étrangers au discours hallucinant, Wen et ses deux papas semblent n'avoir aucune échappatoire.

    Ce huis clos oppressant nous emporte au bout de la folie. J'ai aimé, cependant j'ai trouvé que le genre d'ambiance qui met au bord du malaise a été longue à venir. Heureusement, on finit par être pris dans un étau de stress, un déluge de démence. Il y a réellement un contraste inquiétant entre la gentillesse de ces inconnus venus pour sauver le monde et leurs actes totalement barbares. Je me suis demandé si je lisais un roman de science-fiction ou un thriller. Si quelque chose qu'on ne s'explique pas était en train de se produire ou bien si ces quatre-là étaient des psychopathes, une espèce de secte de l'apocalypse ? Car si certains sont croyants, d'autres sont agnostiques. Pourtant ils semblent tous mus par une sorte de force spirituelle qui vire par moments au fanatisme le plus débridé car ils prétendent avoir été appelés par quelque chose de supérieur.

    Au coeur de cette noirceur il y a la famille unie que forment Andrew l'agnostique, Eric le très pieux, et Wen à qui ils ont décidé de laisser le choix, l'amour et la confiance qu'ils se portent. Pourtant, les trois auront des moments d'incompréhension les uns envers les autres, voire de peur et de doutes.
    Et puis cet étrange quatuor de forcenés qui, pour faire le bien, sont près à faire le mal le plus absolu.

    J'ai aimé les personnages, le couple de pères qui s'aiment profondément mais surtout la petite Wen qui, quand elle a très peur, ferme ses petits poings avec les pouces à l'intérieur et les tient contre son visage, comme si ça l'aidait à supporter ou peut-être se protéger du mal. J'ai même souvent aimé Leonard, ce titan si doux, mi monstrueux mi bienveillant qui semble mener un terrible combat intérieur.
    Les chapitres donnent la paroles aux personnages à tours de rôle, nous partageant leurs pensées et leurs souvenirs ce qui attise la peur des événements à venir. Pourtant, des questions resteront sans réponses, ce qui m'a un peu frustrée. Et si le pourquoi de l'ultimatum était sans réelle importance. Et s'il fallait essentiellement voir dans cette histoire le côté humain avant tout, avec ses failles et ses forces !? Peut-être juste réfléchir sur la tolérance, l'altérité, l'ouverture d'esprit, le don de soi, la préservation de notre habitat dont nous devrions vraiment nous soucier. Peut-être est-ce simplement un hymne à l'amour... l'amour de l'humain, l'amour de la Terre.
    En tout cas, ce roman m'a avalée dès le début, je dois bien avouer que je ne l'ai pas lâché.

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    Couverture du livre « Le chant des survivants » de Paul Tremblay aux éditions Gallmeister

    Breizhandbooks sur Le chant des survivants de Paul Tremblay

    Une course contre la montre haletante qui se lit (presque) en temps réel !

    À l'est des USA, le virus de la rage a muté. La population est en quarantaine. Dans ce contexte anxiogène, Nathalie, enceinte jusqu'aux yeux, se fait mordre par un contaminé. Il lui reste une heure. Une heure pour...
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    Une course contre la montre haletante qui se lit (presque) en temps réel !

    À l'est des USA, le virus de la rage a muté. La population est en quarantaine. Dans ce contexte anxiogène, Nathalie, enceinte jusqu'aux yeux, se fait mordre par un contaminé. Il lui reste une heure. Une heure pour trouver la solution qui assurera sa survie et celle de son enfant. Elle rejoint Ramola, son amie devenue médecin. Commence alors un compte à rebours dans une ville en proie au chaos et à la bestialité.

    J'ai A-DO-RÉ!

    Pourtant, la mention "zombie" m'en a longtemps fait reculer la lecture. Elle a été très rapide, piégée par l'auteur qui sait tenir son lecteur en haleine !

    En cette période de pandémie, on ne peut que s'attacher et s'identifier aux deux personnages féminins forts que sont Nathalie et Ramola. Tour à tour, courageuses, inventives, combatives, perdues ou résignées, elles vont puiser leurs forces au plus profond d'elles-mêmes autour d'un seul objectif : l'enfant.

    Impossible de décrocher avant de connaître la sort de Nathalie !

    Tous les codes du genre sont réunis mais le roman va au-delà. L'écriture de qualité porte un récit très crédible. La société qui perd pied, le manque d'information, la désorganisation du système de santé, la méfiance, la récupération idéologique... En 300 pages, l'auteur aborde de nombreuses questions.

    Un très bon roman post-apocalyptique, sans surenchère dans l'horreur, que je vous conseille vivement !

    Décidément, des couvertures aux auteurs, des choix éditoriaux aux thématiques, j'adore cette maison d'édition !

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    Couverture du livre « Le chant des survivants » de Paul Tremblay aux éditions Gallmeister

    Fanfan Do sur Le chant des survivants de Paul Tremblay

    Natalie, seule dans sa maison, enceinte, attend Paul, son mari, sans faire de bruit de peur d'être entendue de l'extérieur. Car dehors la mort rode. Un virus inconnu, très violent et extrêmement contagieux a frappé le monde, humains et animaux en sont atteints, comme enragés et terriblement...
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    Natalie, seule dans sa maison, enceinte, attend Paul, son mari, sans faire de bruit de peur d'être entendue de l'extérieur. Car dehors la mort rode. Un virus inconnu, très violent et extrêmement contagieux a frappé le monde, humains et animaux en sont atteints, comme enragés et terriblement dangereux.

    Dès le début il y a une angoisse diffuse, le sentiment d'un péril épouvantable dans lequel je me suis sentie moi aussi prisonnière avec la peur au ventre. J'ai adoré ressentir, dès le prélude, le doux frisson de l'horreur !
    Un homme, contaminé et effrayant s'introduit chez Paul et Natalie. Il la mord et là une course contre la montre va commencer car elle doit trouver un vaccin pour les sauver, elle et l'enfant qu'elle porte.

    Avec son amie Ramola qui est médecin, elles vont commencer un road trip dont l'unique but est la survie de Nats : trouver un hôpital pour la faire accoucher et lui donner le traitement qui la sauvera.

    Entre Nats l'américaine, un peu tête à claques avec son humour parfois limite, qui se raconte dans son téléphone pour son enfant à naître et Rams l'indo-britannique qui voudrait tant qu'elle se taise un peu, une amitié de longue date existe, comme deux sœurs qui se seraient choisies. Elles sont pourtant tellement différentes…
    On se retrouve dans la tête de chacune des deux au fil des chapitres qui alternent entre l'une et l'autre.

    Elles vont croiser deux ados rigolos qui se verraient bien en super héros, une milice raciste, complotiste et imbécile (oups !.. que de pléonasmes ! ) qui pour moi fait plus peur que le virus lui-même, et des animaux infectés.
    Et tout le long du roman ma question à été "est-ce que Natalie va s'en sortir ? Est-ce que Natalie et son bébé vont s'en sortir ? Est-ce que Natalie, son bébé et Ramola vont s'en sortir ?"

    Et bien sûr, la gestion lamentable de la pandémie de rage fait écho à celle du covid et du président américain en place à ce moment là, le bouffi d'orgueil et d'autosatisfaction qui a un renard crevé sur la tête en guise de chevelure.

    C'est aussi un roman sur l'amitié, ce sentiment qui déplace les montagnes. Josh et Luis, ces deux adolescents qui, malgré leur jeune âge ont déjà traversé tant de choses ensemble et qui continuent de se soutenir contre vents et marées.
    Natalie et Ramola qui luttent, unies contre la déchéance et la mort sur une route parsemée d'embûches et jusqu'où Ramola est capable d'aller pour son amie, elle le médecin qui a prêté serment.

    Le postlude m'a déroutée dans les premières lignes puis quand j'ai compris où j'étais je l'ai beaucoup aimé.

    Dans le genre horreur-rage-zombies, c'est pas le roman le plus flippant que j'ai lu, loin de là. C'est néanmoins une lecture sympa.

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    Couverture du livre « Possession » de Paul Tremblay aux éditions Sonatine

    Scarlett19 sur Possession de Paul Tremblay

    Dans une famille sans histoire Marjorie 14 ans se met à avoir un comportement bizarre, raconté par sa jeune sœur de 8 ans. Au fil des pages, on se demande qui manipule qui. A lire pour le savoir…

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