La Revue de Presse littéraire d'avril
La Revue de Presse littéraire d'avril
C'est de la belle littérature new-yorkaise, de savoureux passages mais également parfois des dialogues creux qui peuvent décourager le lecteur. Globalement, un texte intéressant sur un plan sociologique en relation avec l'Amérique divisée que nous connaissons aujourd'hui. C'est toujours un plaisir de lire cet auteur, il sait parfaitement bien décrire le bonheur familial qui peu à peu se fissure laissant place aux rancoeurs, le couple qui cherche ses repères et ses limites pour mieux se détruire. Un tableau en fait, une fresque, la volonté pour cet auteur de ne rien laisser au hasard dans la descrpition cruelle des sentiments.
Michael Cunningham écrivain et scénariste dont plusieurs romans déjà adapté, ici il explore avec ce livre les vies intérieures d'une famille de Brooklyn aux mille et une nuances d'émotions.
Cunningham nous offre une multitudes de points de vues, des aperçus des personnages principaux et des relations entre eux. Une tranche de vie calme et introspective, un regard intime où il est difficile de s'attacher et se connecter aux personnages.
Amour, perte, espoir, chagrin, défis, choix, décisions, bonnes intentions, humanité, espoir, des obstacles à affronter, à gérer et à surmonter même quand ils sont douloureux.
Un nouveau roman m'a semblé dénué d'inspiration et d'énergie. Quelques passages poétique.
"Isabelle frappe l’épaule de Robbie, de manière enjouée, comme elle le fait depuis… il ne se souvient pas d’une époque où elle ne le faisait pas. C’est, et a toujours été, un geste de camaraderie, mais il est (a toujours été) prononcé avec suffisamment de force pour être momentanément douloureux, pour suggérer que la camaraderie peut contenir une implication de rage. "
"Était-ce un signe d'amour de vouloir à tout prix entendre l'autre vous raconter ses rêves ? Oui, manifestement."
Une peau d'acier insolente, les signes timides du printemps, un sommeil enfantin, un oiseau gris-brun, un cliché professionnel, de la conviction, une chronique quotidienne, du magnétisme, un appartement sous les combles, des hameçons noirs, des connexions complexes, une sorte d'aventure, revendiquer sa singularité, un bol de bonbons, fugacement douloureux, une fraîcheur de melon, une invention au fur et à mesure, de la solitude, un doux fantasme, une pelote de ficelle, des déceptions et des espoirs, une grande nostalgie, de l'égoïsme et de la trivialité, des images de planètes, des paillettes, une manière charnelle, une mélancolie lucide, une sacrée expérience, une ligne invisible, un lot d'effusions, une nouvelle chanson, un meuble de café, de la perplexité cordiale, un nulle part bondé, une créature difficile, des posts sur Instagram, un optimisme profond, un temps d'hésitation, l’heure incandescente...
Un grand merci à Babelio et aux Éditions du Seuil (comprendre et imaginer) pour ce roman tout en subtilité et en finesse mais qui m'a laissée avec un sentiment mitigé.
J'aime beaucoup Virginia Woolf, et j'aime son univers. Si je dois avouer qu'au départ, j'ai eu un peu de mal à remettre les personnages et leurs intrigues respectives à leur place, on s'y fait. Et puis j'aime beaucoup l'idée qu'une auteure comme Woolf devienne un personnage de roman, c'est un peu le coup de l'arroseur arrosé. Et ces destins qui se croisent, c'est vraiment la force de ce récit surprenant.
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