Nous retrouvons Lila Macapagal pour un nouveau mystère, cette opus reprend tous les ingrédients du précédent opus, la magie et la gourmandise opère encore. Les thèmes sont plus forts et l'écriture moins légère.
Nouriture, Mystère, Famille, Amour et démon du passé, Relation toxique.
Une belle écriture, de la profondeur, de l'émotion mais une enquête toujours aussi prévisible à résoudre.
Cosy crime de Mia P. Mansalana, un mystère exotique et gourmand, Lila Macapagal travaille au restaurant de sa grand-mère avec ses tantes depuis quelle est revenue dans sa ville natale de l’Illinois après une rupture difficile. Derek l'ex de Lila meurt au restaurant après avoir mangé un dessert au lait de coco, Lila et sa famille sont suspectés. Lila va donc enquêter pour se disculper.
Une lecture agréable et divertissante, un léger suspense, des protagonistes assez attachants, la culture philippine, l'histoire est bien écrite, colorée, des saveurs, du langage tagalog, quelques clichés. Une bonne découverte même si un peu de prévisibilité.
"Je lui jetai un morceau de pâte sablée en excédent et attendis sa réaction. Nisa était toujours ma première critique. Si pour elle, ce n’était pas à la hauteur, c’était fichu.
Elle happa la croûte en un temps record et se dressa sur ses pattes arrière pour en réclamer d’autre. Un bon signe pour moi, mais une déception pour elle.
"Désolée, ma puce, tu sais que tu ne peux pas en avoir plus. C’est pas bon pour toi.""
J’ai été ravie de me plonger dans cette enquête haute en saveurs et en émotions. Ce nouvel opus de « La Cuisine mortelle de Tita Rosie » s’impose comme une lecture pétillante et gourmande, à l’image du halo-halo, ce dessert philippin aussi coloré que riche en textures.
L’un des grands atouts du roman réside dans ses personnages attachants, en particulier Lila Macapagal, dont l’évolution est marquée par les séquelles de l’affaire précédente, racontée dans « L'Art meurtrier du lait de coco ». Son parcours, entre ambitions personnelles et attachement à ses racines, est d’une grande authenticité. Les relations entre les protagonistes gagnent en profondeur : l’amitié, la famille et les liens tissés avec la communauté sont au cœur du récit, apportant une chaleur indéniable à l’ensemble.
Côté intrigue, l’enquête s’avère aussi plaisante que captivante entre suspense et légèreté, rendant la lecture fluide et addictive.
Mais ce qui donne, selon moi, véritablement son charme à « L’Art meurtrier du Halo-Halo », c’est son univers gourmand. Les descriptions des plats philippins sont si vivantes qu’elles éveillent les sens et donnent une irrésistible envie de cuisiner. Que ce soit à travers les recettes du Brew-Ha Café ou les plats réconfortants de Tita Rosie, la nourriture joue un rôle central, tant dans l’histoire que dans l’émotion qu’elle véhicule.
Pour conclure, comme le halo-halo, ce roman combine une héroïne intrépide, des rebondissements en série et des recettes de cuisine philippine aussi succulentes qu'addictives, offrant ainsi une lecture aussi addictive que divertissante. Une enquête savoureuse à déguster sans modération !
C'est un joli mélange, entre la culture, les recettes, une enquête surgit. Agréable à lire.
La cuisine mortelle de Tita Rosie Tome 1 : L'art meurtrier du lait de coco
La cuisine mortelle de Tita Rosie Tome 2 : L'art meurtrier du halo-halo
La cuisine mortelle de Tita Rosie Tome 2 : L'art meurtrier du halo-halo
La cuisine mortelle de Tita Rosie Tome 1 : L'art meurtrier du lait de coco
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