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Marc Voltenauer

Marc Voltenauer

Né en 1973 à Genève, Marc Voltenauer se destinait à être pasteur. Après des études de théologie protestante, il s'engage comme secrétaire général d'une association chrétienne, puis opte pour les ressources humaines au sein d'une banque. Membre de la direction d'une société pharmaceutique, il écri...

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Né en 1973 à Genève, Marc Voltenauer se destinait à être pasteur. Après des études de théologie protestante, il s'engage comme secrétaire général d'une association chrétienne, puis opte pour les ressources humaines au sein d'une banque. Membre de la direction d'une société pharmaceutique, il écrit son premier roman, Le Dragon du Muveran, à l'issue d'une année sabbatique. Ce « polar nordique au coeur des Alpes vaudoises » est publié aux Éditions Plaisir de Lire en 2015, puis chez Slatkine & Cie en 2016. Best-seller en Suisse, Le Dragon a obtenu le Prix SPG au Salon du livre de Genève. La suite des aventures d'Andreas Auer, Qui a tué Heidi ?, a paru en 2017 chez le même éditeur.

Articles en lien avec Marc Voltenauer (3)

Avis sur cet auteur (58)

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    Couverture du livre « Cendres ardentes » de Marc Voltenauer aux éditions Slatkine Et Cie

    Ghislaine Degache sur Cendres ardentes de Marc Voltenauer

    Avec Cendres ardentes, l’auteur genevois Marc Voltenauer signe son cinquième polar pour adultes et quel polar !
    Tout commence sur la plage de la Maladaire, avec la découverte par une nageuse matinale, d’un sac poubelle à moitié immergé dans les eaux du Léman. Le sac contient la dépouille...
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    Avec Cendres ardentes, l’auteur genevois Marc Voltenauer signe son cinquième polar pour adultes et quel polar !
    Tout commence sur la plage de la Maladaire, avec la découverte par une nageuse matinale, d’un sac poubelle à moitié immergé dans les eaux du Léman. Le sac contient la dépouille noir-verdâtre d’un tronc humain sans bras ni jambes et dont manque la tête. Elle sera suivie par d’autres découvertes tout aussi sordides.
    L’inspecteur Andreas Auer et son équipe est chargé de l’affaire.
    En parallèle, nous suivons la famille Hoti dont une partie a fui l’Albanie au temps de la dictature d’Enver Hoxha pour s’installer en Suisse et découvrons que Mirjan Hoti, revenu au Montenegro pour enterrer sa femme a été victime de la gjakmarrja, cette vendetta albanaise qui n’a pas de limite dans le temps et qui peut se perpétuer et entraîner un cycle de vengeances sur plusieurs générations.
    L’inspecteur enquête également sur la disparition de ce chef de famille albanais.
    Suite à ce meurtre, Sokol Hoti, le frère de Mirjan, venu de Tirana, arrive en Suisse à Bex pour une réunion familiale dont l’objet est la réponse à apporter à cet assassinat.
    C’est alors que nous découvrons ce Kanun, cette coutume albanaise qui consiste à laver le sang par le sang,,, ou par un pardon magnanime qui peut être accordé par la famille de la victime.
    Si Sokol est partisan de cette dernière solution, Skendër, son neveu, devenu un baron de la drogue, n’a qu’un souhait, venger la mort de Mirjan, et ce, contre l’avis de Sokol et de la famille.
    Comme on peut le deviner, les deux enquêtes vont finir par se rejoindre.
    Dans ce nouvel ouvrage, Marc Voltenauer nous embarque donc dans une histoire entre l’Albanie et la Suisse, sur les pas de cette communauté albanaise importante en Suisse et en majorité repliée sur la famille, nous faisant découvrir le tiraillement culturel existant entre les différentes générations.
    Pour ma part, j’ai énormément appris sur l’histoire de ce petit pays encore enfoncé dans l’isolement et la répression il y a peu, sur la Sigurimi, la Direction de la sûreté de l’État, qui se servait d’indics volontaires ou recrutés de force pour surveiller les « ennemis intérieurs », sur ce fameux Kanun, cette coutume médiévale à laquelle se réfèrent encore certains clans des territoires albanais et également sur les mœurs et rites de ce pays comme l’existence des burrnesha, ces vierges sous serment ou vierges jurées, qui font vœu de chasteté et portent uniquement des vêtements masculins. En contrepartie de ce vœu, elles bénéficient de nombreux avantages traditionnellement réservés aux hommes. Lors de son séjour en Albanie, la rencontre avec l’une des dernières burrnesha de ce pays a d’ailleurs inspiré l’auteur pour le personnage de Lali…
    Ces richissimes et fascinantes informations, Marc Voltenauer les a savamment, adroitement et très naturellement incorporées dans son enquête.
    Par contre, les renseignements transmis par Doc et sa collègue légiste sur les autopsies, s’ils m’ont, dans un premier temps, fort intéressée et époustouflée par leur précision, m’ont ensuite vite paru un peu fastidieux mais il est évident que cette science forensique s’avère très utile dans des enquêtes de ce type.
    Même si je m’en doutais un peu, j’ai tout de même été surprise et horrifiée d’apprendre que le trafic d’organes était un marché en pleine expansion, ce commerce illégal d'organes fort juteux financièrement, visant particulièrement les populations vulnérables et pauvres.
    Comme dans les autres polars de Marc Voltenauer (Le Dragon du Muveran, Qui a tué Heidi ?, L’Aigle de sang, Les protégés de Sainte Kinga) la religion a un rôle très prégnant qui pourrait l’être trop, si elle n’était pas utilisée pour promouvoir la tolérance et la bienveillance dans un monde où les hommes sont capables de telles atrocités.
    Avec pour thème, l’histoire méconnue de cette importante diaspora albanaise en Suisse, Marc Voltenauer nous offre dans Cendres ardentes une enquête palpitante et passionnante d’une force dramatique incontestable qui nous emmène vraiment au bout de l’horreur et dans laquelle le suspense est maintenu jusqu’au bout.
    Je remercie sincèrement Marc Voltenauer qui, à son habitude, manie avec talent l’art du polar ainsi que les éditions Slatkine & Cie pour cette lecture captivante et instructive.

    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/08/marc-voltenauer-cendres-ardentes.html

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    Couverture du livre « Cendres ardentes » de Marc Voltenauer aux éditions Slatkine Et Cie

    Jean-Paul Degache sur Cendres ardentes de Marc Voltenauer

    C’est avec grand plaisir que je retrouve Marc Voltenauer dans Cendres ardentes, son nouveau polar. Après Le Dragon du Muveran, Qui a tué Heidi ?, L’aigle de sang et Les Protégés de Sainte Kinga, je l’attendais impatiemment.
    Une fois de plus, je n’ai pas été déçu. J’ai encore été impressionné...
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    C’est avec grand plaisir que je retrouve Marc Voltenauer dans Cendres ardentes, son nouveau polar. Après Le Dragon du Muveran, Qui a tué Heidi ?, L’aigle de sang et Les Protégés de Sainte Kinga, je l’attendais impatiemment.
    Une fois de plus, je n’ai pas été déçu. J’ai encore été impressionné par son souci de la précision, du moindre détail, tant dans les descriptions de ses personnages que dans celle des lieux où l’histoire m’emmène. Par contre, j’ajouterai un petit bémol plus tard.
    Pour l’instant, pas d’inspecteur Andreas Auer, héros des précédents polars. Je vais donc patienter mais mon angoisse monte vite avec, dès le prologue, cette femme qui vient nager chaque matin dans le lac Léman et rencontre ce jour-là, un sac poubelle très lourd.
    Aussitôt, voici le thème principal de Cendres ardentes : l’Albanie. Marc Voltenauer a bien fait de s’attacher à ce pays européen fort méconnu mais dont beaucoup de ressortissants sont venus vivre en Suisse pour fuir la dictature d’Enver Hoxha qui dirigea le pays de 1945 à 1985.
    Mirjan Hoti (63 ans) revient au Monténégro trente-sept ans après avoir émigré en Suisse car Janina, son épouse, vient de mourir d’un cancer. Mirjan a atterri à Podgorica, capitale du Monténégro, ville qui s’appelait Titograd pendant la dictature communiste yougoslave.
    Mirjan se rend au cimetière, près de Skorać où Janina va être enterrée. C’est là que le couple avait habité après avoir fui la dictature albanaise. Mais…
    Tout au long de ma lecture, j’apprends quantité d’informations sur la vie en Albanie et dans le Monténégro voisin, sur cette Sigurimi, police politique impitoyable. Dans ce régime criminel, la dénonciation était la règle. Mirjan en fut victime et fut interné dans un camp pendant dix années d’un véritable enfer.
    Entre alors en scène Hubert Pittier, né sourd, qui s’exprime dans la langue des signes mais sait lire sur les lèvres car, dans son enfance, la langue des signes était interdite à l’école, en Suisse. Avec son chien, Sherlock, il jouera un rôle intéressant dans l’histoire où apparaît enfin Andreas Auer puisque nous sommes revenus à Bex. Avec Karine Joubert, son adjointe, son amie, sa confidente, ils sont justement sur la plage de la Maladaire où le sac découvert par la nageuse a été sorti de l’eau et contient… un cadavre, enfin, plutôt, un tronc, sans bras, sans jambes…
    Je laisse l’enquête démarrer pour revenir au premier chapitre qui propose une épigraphe qui m’intrigue beaucoup, d’autant plus qu’il y en aura d’autres, toutes extraites du Kanun de Lekë Dukagjini. Elles annoncent un chapitre consacré aux deux familles albanaises qui s’opposent : celle de Mirjan, la famille Hoti, et celle d’Halim Hakimi. Un lourd contentieux les oppose. Faut-il pardonner ou continuer à s’enfoncer dans une vendetta interminable et meurtrière ?
    Côté Hoti, Sokol est pour le pardon alors que Skënder, son neveu, qui trafique et s’enrichit grâce aux stupéfiants et à la prostitution, veut tuer, éliminer. C’est là qu’intervient le fameux Kanun qui est sujet à interprétation. Marc Voltenauer m’apprend en plus le phénomène de la vierge jurée, la burrnesha qui permettait à une famille de survivre, une fille accomplissant des tâches réservées aux hommes. Les explications de l’auteur sont claires et essentielles pour son polar.
    Pendant que les Albanais d’origine tentent de régler leurs problèmes, la police ne reste pas inactive car deux autres troncs humains ont été découverts dans le lac. Marc Voltenauer détaille tout le processus de recherche, les divers examens, les interventions de spécialistes indispensables afin de tenter d’identifier les victimes.
    Cendres ardentes monte alors en tension, en suspense mais pourquoi faire autant intervenir la religion avec cette sœur Laura, très efficace tout de même, plus de longues lignes sur ce Dieu en lequel on croit ou pas ? Personnellement, j’ai trouvé cela un peu lourd et pas vraiment utile à l’intrigue, même si je sais que Marc Voltenauer a étudié la théologie et sait de quoi il parle.
    Volontairement, je laisse de côté quantité de détails et de rebondissements saluant le talent de l’auteur qui, sans tomber dans le sordide, montre l’extrême cruauté dont certains humains sont capables. Le mariage entre Andreas et Mickaël, en fin d’ouvrage, apporte un rayon de soleil fort bien venu et me donne envie de retrouver Gryon, sur les hauteurs du district d’Aigle, plus tard, et de remercier chaleureusement Marc Voltenauer pour sa confiance sans oublier les éditions Slatkine.
    Chronique illustrée à retrouver sur https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2023/05/marc-voltenauer-cendres-ardentes.html

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    Couverture du livre « Cendres ardentes » de Marc Voltenauer aux éditions Slatkine Et Cie

    L'atelier de Litote sur Cendres ardentes de Marc Voltenauer

    Cendres ardentes est le dernier polar suisse de Marc Voltenauer et certainement le plus aboutit. Le personnage récurent d'Andreas Auer, chef de la division homicide et intégrité de la brigade criminelle de la police cantonale vaudoise, accompagné de son équipe que nous retrouvons avec plaisir...
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    Cendres ardentes est le dernier polar suisse de Marc Voltenauer et certainement le plus aboutit. Le personnage récurent d'Andreas Auer, chef de la division homicide et intégrité de la brigade criminelle de la police cantonale vaudoise, accompagné de son équipe que nous retrouvons avec plaisir ainsi que la médecin légiste Parvati dont on sent que l'auteur pose des jalons pour une prochaine intrigue dont elle pourrait être le centre. (C'est l'impression que j'ai eu).
    Un corps de femme tronqué est retrouvé flottant dans le lac Léman. L'enquête patine mais d'indices en indices, elle se dirigera vers la communauté albanaise émigré en Suisse. J'ai trouvé cette enquête passionnante parce qu'on y apprend énormément de chose sur l'Albanie. Notamment sur ses codes d'honneur régit par un ancien livre de l'époque médiéval nommé Kanun. Souvent l'auteur commence un chapitre avec une citation tirée du Kanun qui s'applique précisément à l'histoire. C'est brillant et bien vu. Une intrigue mettant en jeu des personnages attachants et originaux comme celui de Sokol et de sa famille nombreuse albanaise, pas d'inquiétude un arbre généalogique nous est fournit. Il n'y a pas qu'en Sicile que l'on trouve des mafias et des vendettas. Une plongée dans dans la noirceur de l'âme humaine où tout peut arriver surtout le pire. Une multitude de thèmes abordés, l'homme n'a jamais le meilleur rôle et dévoile toute sa perversité. Le seul bémol de mon humble point de vue tient au style d'écriture, des dialogues peu naturels, qui ne sonnent pas comme dans une conversation réelle et une façon systématique de donner une description vestimentaire des personnages qui n'a que peu d’intérêt et alourdit le texte. Mise à part cela, j'ai apprécié ma lecture, instructive et dont le travail de recherche ne fait aucun doute. On en apprend un peu plus sur la vie privée du couple que forme Andreas et Mikael son compagnon journaliste et là aussi une suite s'impose. Bonne lecture.

    http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2023/04/19/39877475.html

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    Couverture du livre « Cendres ardentes » de Marc Voltenauer aux éditions Slatkine Et Cie

    Anita Millot sur Cendres ardentes de Marc Voltenauer

    Nous retrouvons l’Inspecteur Principal Andreas Auer de la Brigade Criminelle de la police cantonale vaudoise (accompagné de son adjointe – et amie – Karine Joubert) appelés sur la plage de la Maladaire (Lac Léman) après la macabre découverte par une nageuse d’un gros sac en plastique, contenant...
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    Nous retrouvons l’Inspecteur Principal Andreas Auer de la Brigade Criminelle de la police cantonale vaudoise (accompagné de son adjointe – et amie – Karine Joubert) appelés sur la plage de la Maladaire (Lac Léman) après la macabre découverte par une nageuse d’un gros sac en plastique, contenant un corps (mutilé) en décomposition …

    Dans le même temps, Hubert Pittier (sourd de naissance) un habitué du café de la Gare de Bex s’inquiète de la disparition de son ami Sokol Hoti, dont il est sans nouvelles depuis un moment et s’en confie à leur amie commune, Soeur Laura …

    Six mois plus tôt, le frère dudit Sokol (Mirjan) est allé enterrer son épouse (Janina) au Monténégro, où il n’avait pas remis les pieds depuis une trentaine d’années (bien qu’albanais, ils y avaient vécu avant leur arrivée en Suisse …) Ignorant que son voyage se terminerait dans le cimetière où il s’apprêtait à dire adieu à sa femme …

    Sokol et Mirjan n’ont jamais eu les mêmes points de vue que leur acariâtre soeur Dafina … Qui continue à vivre dans la rancoeur du passé … Et n’a jamais cherché à s’adapter aux moeurs helvétiques … Ils ont éduqué leurs fils dans la paix et l’honnêteté (Artan et Pjetër) alors que celui de Dafina (Skënder) est devenu un dealer (et pire encore ! …)

    L’équipe d’Andreas (Karine, Kinga Novak et Bakary Zuma) va devoir découvrir le lien entre tous ces meurtres, pendant que Hubert, Sokol et Soeur Laura se démènent de leur côté, à leurs risques et périls …

    Heureusement, notre héros peut toujours compter sur son compagnon Mikael et la fidélité de leurs deux amis à quatre pattes … (Même si une pensée insidieuse va pointer son nez au cours de l’épilogue …)

    Cinquième opus des enquêtes de notre « inspecteur préféré », qui ne laissera décidément pas le lecteur de marbre ! Une intrigue prenante et fort bien documentée – mais aussi particulièrement sombre. Où vont s’entrecroiser des personnages d’une rare violence, sur fond de trafic de drogue, vendetta et querelles d’une autre époque …

    Un grand merci aux Éditions Slatkine & Cie pour cet envoi, lu pratiquement d’une traite !