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Marc Voltenauer

Marc Voltenauer

Né en 1973 à Genève, Marc Voltenauer se destinait à être pasteur. Après des études de théologie protestante, il s'engage comme secrétaire général d'une association chrétienne, puis opte pour les ressources humaines au sein d'une banque. Membre de la direction d'une société pharmaceutique, il écri...

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Né en 1973 à Genève, Marc Voltenauer se destinait à être pasteur. Après des études de théologie protestante, il s'engage comme secrétaire général d'une association chrétienne, puis opte pour les ressources humaines au sein d'une banque. Membre de la direction d'une société pharmaceutique, il écrit son premier roman, Le Dragon du Muveran, à l'issue d'une année sabbatique. Ce « polar nordique au coeur des Alpes vaudoises » est publié aux Éditions Plaisir de Lire en 2015, puis chez Slatkine & Cie en 2016. Best-seller en Suisse, Le Dragon a obtenu le Prix SPG au Salon du livre de Genève. La suite des aventures d'Andreas Auer, Qui a tué Heidi ?, a paru en 2017 chez le même éditeur.

Articles en lien avec Marc Voltenauer (3)

Avis sur cet auteur (61)

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    Couverture du livre « Fatal Abîme » de Marc Voltenauer aux éditions Istya & Cie Editions

    Jean-Paul Degache sur Fatal Abîme de Marc Voltenauer

    Fatal abîme, c’est la conclusion de Mikaël Achard dans le quotidien 24 heures au moment où se termine ce nouveau polar, signé Marc Voltenauer.
    Après Le Dragon du Muveran, Qui a tué Heidi ?, L’Aigle de sang, Les Protégés de Sainte-Kinga et Cendres ardentes, Marc Voltenauer récidive avec Fatal...
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    Fatal abîme, c’est la conclusion de Mikaël Achard dans le quotidien 24 heures au moment où se termine ce nouveau polar, signé Marc Voltenauer.
    Après Le Dragon du Muveran, Qui a tué Heidi ?, L’Aigle de sang, Les Protégés de Sainte-Kinga et Cendres ardentes, Marc Voltenauer récidive avec Fatal abîme, un polar qui débute très fort ; cette entrée en matière sanglante qui m’intrigue fortement, est idéale pour amorcer une lecture contenant plusieurs fausses pistes et motiver une curiosité grandissante.
    D’abord, je me demande où est Andreas Auer, l’enquêteur fétiche de l’auteur car il est absent. Ce sont Karine Joubert et Kinga Nowak, les deux inspectrices, qui sont sur le pont.
    Rapidement, de nombreux personnages entrent en jeu et le thème des violences faites aux femmes s’impose. Quand la police scientifique arrive sur les lieux du prologue, Zélia, une gendarme, compagne de Kinga, reconnaît Pascal Lüthy, un homme de 67 ans qui dirigeait la fanfare de Sépey. Son corps est alors confié à Parvati Baumann, médecin légiste pour l’autopsie.
    Les enquêtrices travaillent sous les ordres de Viviane Bourgeaux, commissaire de la brigade criminelle. Une ex-pasteure qui officiait à Gryon, Erica Ferraud, après avoir fait cinq ans de prison pour un meurtre passionnel, s’occupe du soutien d’urgence aux familles traumatisées en plus de son rôle d’aumônière en milieu carcéral.
    Tout se passe autour de Lausanne et Marc Voltenauer assure un récit nerveux avec des chapitres courts et un souci constant de la précision. Même s’il passe d’une scène à une autre, de certains personnages à d’autres, la lecture reste addictive pour connaître enfin la vérité.
    Quand l’auteur revient avec l’équipe d’enquêteurs, il ne manque pas de faire le point et de faire poser les bonnes questions afin de n’éluder aucune hypothèse. Les violences domestiques sont nombreuses mais très peu sont dénoncées et plusieurs cas intéressants et surtout révoltants sont développés ici.
    Enfin, je suis rassuré, Andreas Auer intervient. Hélas, il est hospitalisé pour un cancer du foie et Mikaël, son conjoint, est très inquiet. Son travail lui manque mais Karine et Kinga, ses collègues, ne négligeront pas son expérience et son sens de l’enquête.
    Justement, Mikaël s’implique de plus en plus en tant que journaliste. Il réalise une très intéressante interview de Me Martine Brodard, avocate, qui a récemment fait acquitter Eloïc Vasseur, accusé sans preuve d’agression sexuelle. Plus tard, un personnage change même de sexe pour échapper aux prédateurs.
    Quand ils sont tous les deux, Andreas et Mikaël échangent de très pertinentes réflexions sur la vie et la mort. Faut-il l’accepter, s’y préparer, la nier ? Marc Voltenauer est excellent quand il développe ce thème. De plus, il offre un clin d’œil savoureux à Nicolas Feuz, autre auteur suisse de polars quand il parle de Pères Noël et d’un possible livre écrit à quatre mains…
    Cette pause est salutaire avant que le récit s’emballe pour conduire à la résolution de plusieurs meurtres ressemblant bien à des vengeances de femmes abusées et violentées. Impossible d’en dire plus pour ne rien divulgâcher. Je peux simplement préciser que les corps des personnes assassinées par égorgement ont été découverts dans des endroits isolés, des friches industrielles. Au passage, j’ai appris un mot que j’ignorais : stalking. Ce mot provient de l’anglais, to stalk, qui signifie traquer ; le stalking est une forme de harcèlement obsessionnel qui peut tomber sous le coup de la loi.
    Bien sûr, Marc Voltenauer que je remercie pour sa confiance, réserve encore bien des surprises jusqu’au bout de Fatal abîme nous emmenant même en haut de la tour de la cathédrale de Lausanne.
    Plus fort encore, l’auteur, publié chez Istya & Cie, n’hésite pas à lancer un ULTIMATUM !, son dernier mot qui annonce le lancement d’une nouvelle enquête rédigée à quatre mains, cette fois, avec Nicolas Feuz.
    ULTIMATUM devrait paraître le 27 février prochain…

    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2025/01/marc-voltenauer-fatal-abime.html

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    Couverture du livre « Fatal Abîme » de Marc Voltenauer aux éditions Istya & Cie Editions

    L'atelier de Litote sur Fatal Abîme de Marc Voltenauer

    Avec ce nouveau thriller, Marc Voltenauer n’épargne ni ses personnages ni ses lecteurs. Dans un décor sombre et chargé de mystère, l'auteur nous plonge au cœur d'une enquête macabre où chaque scène de crime est un coup de fouet pour les nerfs. Tout commence avec la découverte du corps égorgé de...
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    Avec ce nouveau thriller, Marc Voltenauer n’épargne ni ses personnages ni ses lecteurs. Dans un décor sombre et chargé de mystère, l'auteur nous plonge au cœur d'une enquête macabre où chaque scène de crime est un coup de fouet pour les nerfs. Tout commence avec la découverte du corps égorgé de Pascal Lüthy, trouvé abandonné par des amateurs d'urbex, dans un sanatorium .L’inspecteur Andreas Auer, cloué dans une chambre d’hôpital par un cancer du foie, cède ici la place à l'inspectrice Karine Joubert, qui mène l’enquête avec l’aide précieuse de Mickaël Achard, journaliste et compagnon d’Andreas. L’intuition de Mickaël se révèle déterminante pour faire avancer les recherches.
    Au fil des pages, l'auteur explore avec une acuité saisissante le passé tourmenté de ses personnages. Cette enquête prend une dimension encore plus poignante avec l'intégration du Phare, un centre d'accueil pour femmes battues. J’ai été particulièrement touchée par la place que l'auteur accorde aux femmes dans ce récit, qu’elles soient inspectrices ou anciennes victimes de violences domestiques. Le Phare, s’intègre profondément à l’intrigue, devenant l'axe central de ce drame où l’horreur côtoie le quotidien.
    Le roman interroge également la complexité de la justice, en abordant les dilemmes moraux auxquels est confrontée l’avocate Martine Brodard, personnage subtil et nuancé. Culpabilité et vengeance s’entrelacent, soulevant des questions troublantes sur la manière dont le passé peut ressurgir, parfois bien des années plus tard.
    Marc Voltenauer nous offre ici un récit haletant où chaque page apporte son lot de tensions et de surprises. Les personnages, toujours finement travaillés, portent l’histoire avec force, en particulier les figures féminines, entre inspectrices et anciennes victimes, qui luttent avec une résilience saisissante. Pour les amateurs de thrillers, ce roman est une lecture incontournable. Suspense garanti jusqu’à la dernière page! Bonne lecture.
    http://latelierdelitote.canalblog.com/2024/10/fatal-abime.html

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    Couverture du livre « Cendres ardentes » de Marc Voltenauer aux éditions Slatkine Et Cie

    Annie Boucher sur Cendres ardentes de Marc Voltenauer

    Après avoir lu les quatre premières enquêtes de l'inspecteur Andreas Auer avec plaisir, je me suis précipitée sur cette dernière pensant passer un excellent moment.
    Une très grande et intéressante documentation sur l'Albanie, son passé, son histoire, ses rites et coutumes et ce fameux Kanun (...
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    Après avoir lu les quatre premières enquêtes de l'inspecteur Andreas Auer avec plaisir, je me suis précipitée sur cette dernière pensant passer un excellent moment.
    Une très grande et intéressante documentation sur l'Albanie, son passé, son histoire, ses rites et coutumes et ce fameux Kanun ( règles codifiées et vengeance par le sang ) L'auteur souhaite nous instruire, c'est bien mais malgré tout très long, trop long.
    L'enquête : plongée dans le lac et découverte de divers organes humains dans des sacs plastifiés lestés.
    Recherche scientifique intense avec de nouveaux procédés qui permettent avec l'ADN de définir l'âge approximatif, le sexe, et même portait robot. Longues explications sur le sujet qui, il est vrai est passionnant mais très long encore.
    Enchaînement des chapitres mais l'avancement de L'enquête reste poussif . Je m'ennuie. Enfin après maintes longueurs et un voyage en Albanie, le tueur est cerné :
    SKËNDER tueur, violeur sadique , trafiquant aux activités multiples. Trafic de drogue, d'organes humains, prostitution etc..
    Ensuite le final grandiose
    Le tueur et ses disciples rejouent " La Cène "
    Repas convivial cuisiné aux petits oignons des meilleurs morceaux choisis d'une jeune femme assassinée et découpée, arrosé de grands crus.
    Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu car la religion est présente tout au long de L'enquête.
    Au lieu de compatir sur ces atrocités, j'ai ri. Trop, c'est trop !
    La suite des prochaines enquêtes de l'inspecteur Andreas Auer se fera sans moi.

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    Couverture du livre « Cendres ardentes » de Marc Voltenauer aux éditions Slatkine Et Cie

    Ghislaine Degache sur Cendres ardentes de Marc Voltenauer

    Avec Cendres ardentes, l’auteur genevois Marc Voltenauer signe son cinquième polar pour adultes et quel polar !
    Tout commence sur la plage de la Maladaire, avec la découverte par une nageuse matinale, d’un sac poubelle à moitié immergé dans les eaux du Léman. Le sac contient la dépouille...
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    Avec Cendres ardentes, l’auteur genevois Marc Voltenauer signe son cinquième polar pour adultes et quel polar !
    Tout commence sur la plage de la Maladaire, avec la découverte par une nageuse matinale, d’un sac poubelle à moitié immergé dans les eaux du Léman. Le sac contient la dépouille noir-verdâtre d’un tronc humain sans bras ni jambes et dont manque la tête. Elle sera suivie par d’autres découvertes tout aussi sordides.
    L’inspecteur Andreas Auer et son équipe est chargé de l’affaire.
    En parallèle, nous suivons la famille Hoti dont une partie a fui l’Albanie au temps de la dictature d’Enver Hoxha pour s’installer en Suisse et découvrons que Mirjan Hoti, revenu au Montenegro pour enterrer sa femme a été victime de la gjakmarrja, cette vendetta albanaise qui n’a pas de limite dans le temps et qui peut se perpétuer et entraîner un cycle de vengeances sur plusieurs générations.
    L’inspecteur enquête également sur la disparition de ce chef de famille albanais.
    Suite à ce meurtre, Sokol Hoti, le frère de Mirjan, venu de Tirana, arrive en Suisse à Bex pour une réunion familiale dont l’objet est la réponse à apporter à cet assassinat.
    C’est alors que nous découvrons ce Kanun, cette coutume albanaise qui consiste à laver le sang par le sang,,, ou par un pardon magnanime qui peut être accordé par la famille de la victime.
    Si Sokol est partisan de cette dernière solution, Skendër, son neveu, devenu un baron de la drogue, n’a qu’un souhait, venger la mort de Mirjan, et ce, contre l’avis de Sokol et de la famille.
    Comme on peut le deviner, les deux enquêtes vont finir par se rejoindre.
    Dans ce nouvel ouvrage, Marc Voltenauer nous embarque donc dans une histoire entre l’Albanie et la Suisse, sur les pas de cette communauté albanaise importante en Suisse et en majorité repliée sur la famille, nous faisant découvrir le tiraillement culturel existant entre les différentes générations.
    Pour ma part, j’ai énormément appris sur l’histoire de ce petit pays encore enfoncé dans l’isolement et la répression il y a peu, sur la Sigurimi, la Direction de la sûreté de l’État, qui se servait d’indics volontaires ou recrutés de force pour surveiller les « ennemis intérieurs », sur ce fameux Kanun, cette coutume médiévale à laquelle se réfèrent encore certains clans des territoires albanais et également sur les mœurs et rites de ce pays comme l’existence des burrnesha, ces vierges sous serment ou vierges jurées, qui font vœu de chasteté et portent uniquement des vêtements masculins. En contrepartie de ce vœu, elles bénéficient de nombreux avantages traditionnellement réservés aux hommes. Lors de son séjour en Albanie, la rencontre avec l’une des dernières burrnesha de ce pays a d’ailleurs inspiré l’auteur pour le personnage de Lali…
    Ces richissimes et fascinantes informations, Marc Voltenauer les a savamment, adroitement et très naturellement incorporées dans son enquête.
    Par contre, les renseignements transmis par Doc et sa collègue légiste sur les autopsies, s’ils m’ont, dans un premier temps, fort intéressée et époustouflée par leur précision, m’ont ensuite vite paru un peu fastidieux mais il est évident que cette science forensique s’avère très utile dans des enquêtes de ce type.
    Même si je m’en doutais un peu, j’ai tout de même été surprise et horrifiée d’apprendre que le trafic d’organes était un marché en pleine expansion, ce commerce illégal d'organes fort juteux financièrement, visant particulièrement les populations vulnérables et pauvres.
    Comme dans les autres polars de Marc Voltenauer (Le Dragon du Muveran, Qui a tué Heidi ?, L’Aigle de sang, Les protégés de Sainte Kinga) la religion a un rôle très prégnant qui pourrait l’être trop, si elle n’était pas utilisée pour promouvoir la tolérance et la bienveillance dans un monde où les hommes sont capables de telles atrocités.
    Avec pour thème, l’histoire méconnue de cette importante diaspora albanaise en Suisse, Marc Voltenauer nous offre dans Cendres ardentes une enquête palpitante et passionnante d’une force dramatique incontestable qui nous emmène vraiment au bout de l’horreur et dans laquelle le suspense est maintenu jusqu’au bout.
    Je remercie sincèrement Marc Voltenauer qui, à son habitude, manie avec talent l’art du polar ainsi que les éditions Slatkine & Cie pour cette lecture captivante et instructive.

    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/08/marc-voltenauer-cendres-ardentes.html

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