"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ouf j’ai fini !
Je ne connaissais pas Lisa Jewell et curieuse j’ai choisi un titre au hasard. Est-ce un mauvais choix ? Oui (sauf si ses autres romans valent celui-ci).
Une drôle de famille les Bird ! un mère Lorelei, complètement déjantée et autour d’elle un mari et quatre enfants. Une famille qui avait au départ tout pour être heureuse mais les tocs de Lorelei ont semé la pagaille dans la vie de chacun.
Je n’en dirai pas plus sur le contenu du roman qui se veut très psychologique, oui, il l’est ! mais à part ça c’est du parler pour ne rien dire, je n’ai rien retiré de cette histoire triste et dramatique.
Il y a beaucoup trop de longueurs, j’avoue avoir survolé quelques pages sans m’y arrêter, j’ai trouvé le temps long, très long je n’ai vraiment pas accroché, les personnages ne sont pas attachants malgré tout j’attendais une chute intéressante et je suis vraiment restée sur ma faim.
Mauvaise pioche ! Je crois que je ne relirai pas cette auteure.
Formidable !
L'angoisse de tous parents avec un dénouement inattendu.
Un très bon thriller avec des chapitres courts et intenses, une alternance des points de vues, une psychologie profonde, des personnages attachants. Une lecture addictive qui nous tient en haleine. Un récit marquant, qui nous bouscule, bien construit.
"Elle doit lutter contre son naturel qui la pousse à garder ses distances. C’est l’une des raisons pour lesquelles sa relation avec Paul n’a pas survécu à la disparition d’Ellie. Laurel ne s’est jamais permis d’être vraiment emportée par sa relation. Elle lui en voulait de l’aimer inconditionnellement, et il l’étouffait avec ses sentiments constants. Au premier moment de désespoir mutuel, elle s’était réfugiée dans le sas qu’elle préservait au sein d’elle-même depuis des années."
L’autrice nous offre un roman haletant, complexe et rythmé avec les chapitres courts, on les dévores afin de ne plus être torturé par le suspense, le dénouement est intense. Un bon thriller psychologique, mon bémol est l’alternance des trois histoires qui rend la lecture pas toujours fluide.
"Il faisait des câlins aux filles, elles s’asseyaient sur ses genoux, ils se tenaient la main, échangeaient des ragots, prenaient un vélo pour deux... Mais, pour une raison mystérieuse, cela n’allait jamais plus loin. Il pourrait se demander s’il était gay, mais il était convaincu que ce n’était pas le cas."
"Les gens , c’est comme les oignons. Ils se révèlent couche après couche. Et, avec le temps qui passe, on peut atteindre le cœur. En général, c’est là que se cache le pire d’une personne. Et si le pire n’est pas trop horrible, alors tu peux te marier."
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