"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Même si l'on retrouve avec plaisir Lisbeth et Mikaël le démarrage est confu. On finit tout de même par se laisser prendre au jeu de cette enquête sombre impliquant des membres de la famille de nos deux protagonistes. Sur fond d'écologie se cachent des enjeux de pouvoir et d'argent melant politiciens et homme de l'ombre.
Karin Smirnoff, ce n’est toujours pas la bonne descendance de Stieg Larsson.
Certes un peu mieux que David Lagerkrantz dans l’écriture, le style et la structure, mais toujours rien à voir avec les trois premiers Millenium écrits par Stieg Larsson. Celui-ci avait le don de vous captiver. Malgré les descriptions de scènes terribles, ses livres étaient des page-turner ou si je veux parler un français correct, des accrolivres. Avant Stieg Larsson je ne supportais pas les scènes trash mais étonnamment, avec lui, ça passait.
Dans ce 7ème volume il y a aussi quelques très moches actions, mais ce sont surtout certains personnages qui m’ont foncièrement déplu. Blanco, par exemple, un sombre entrepreneur postulant pour l’acquisition d’un immense terrain pour l’implantation d’éoliennes dans un magnifique environnement suédois, est physiquement et moralement plus près de l’animal primitif que de l’humain.
On retrouve de temps en temps les deux personnages principaux que sont Lisbeth Salander l’extraordinaire et attachante hackeuse et Mikael Blomkvist, le rédacteur du journal Millenium ; mais pas assez à mon goût, d’autant qu’à part la petite Svala de 13 ans, fille du demi-frère de Lisbeth, les autres sont fades.
L’histoire. Mikael Blomkvist rejoint la ville de Gasskas dans le Nord de la Suède où sa fille doit épouser l’excentrique Henry Salo, éminent ponte municipal. En parallèle, Lisbeth apprend qu’elle doit s’occuper de la fille de son horrible demi-frère qu’elle avait elle-même dû abattre dans un précédent Millenium.
Les propositions d’acquisition de terrains pour l’implantation du gigantesque parc éolien affluent d’autant plus que dans cette région il y a déjà une production hydroélectrique qui génère une telle quantité d’électricité que le prix de l’énergie est modique dans cette région.
Bien sûr la municipalité va devoir régler des refus de vente : celui d’une sympathique mamie qui veut mourir dans sa maison près de la forêt et des ruisseaux, ainsi que celui des éleveurs de rennes et des écolos. C’est là que Blanco va semer la terreur et utiliser les failles du passé d’Henry Salo, le futur gendre de Blomkvist, pour semer la recteur dans les deux familles.
Si, comme moi, on n’a que ce livre sur soi, on le lit : l’écriture et la traduction étant plus que corrects eux !
Millenium passe sous la plume d'un autre auteur pour ce septième volume.
Nous retrouvons avec plaisir Lisbeth et Mikael empêtrés dans des affaires familiales et toujours égaux à eux-mêmes. Lisbeth se retrouve avec une nièce ado aussi précoce qu'elle dans les pates, quant à Mikael, il marie sa fille pour le meilleur, mais manifestement surtout pour le pire. Retour également des motards infernaux qui ont migré leurs affaires dans le nord de la Suède.
Plus proche du polar que du politique des débuts, ce septième volume m'a néanmoins beaucoup plu.
Une bonne cuvée, j'attends la suite avec impatience.
Un roman dont j'ai apprécié la lecture mais pour lequel je ne sais pas quoi dire car à l’inverse de la plupart des romans il n’a ni réel début ni réelle fin ! Jana revient dans son village d’enfance, sans que l’on sache pour quelle raison, s’installe avec son jumeau qui vit toujours dans la ferme familiale.
Son frère est devenu alcoolique, en partie à cause d’une femme maintenant décédée mais qui semble avoir eu beaucoup de poids dans la vie des hommes du village !
Jana reprend le travail de cette femme, puis sa place dans la vie de son mari et le passé se révèle au détour d’un chemin, de quelques mots et ou du silence ! Des amitiés se retrouvent et se défont ou trouvent leur vérité ! Douloureux !
La violence sourd de tous ces souvenirs. La violence psychologique, la maltraitance, l’inceste et les mensonges dans un bain de noirceur, de crasse et de froid ! Le soleil ne semble jamais avoir existé sur ce village ! Une ambiance malsaine, des phrases courtes et des mots simples mais qui prennent du poids au fur et à mesure que le roman s’achemine vers sa fin et non la fin de l’histoire !
Pourquoi j’ai aimé malgré tout ça ? Aucune idée, ça n’est pas vraiment plaisant mais j’ai été sensible à une sensation d’espoir qui peut-être n’existait que dans ma tête !
#Monfrère #NetGalleyFrance
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