"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un roman qui dès la première page nous plonge dans un univers à la fois sombre et romantique. On a l'impression de d'être avec les personnages, c'est très bien écrit.
Ce livre est resté une éternité dans ma PAL. Les zombies ne sont pas des créatures qui donnent vraiment envie à la base, je vous l'accorde. J'avais abordée ce genre en décomposition avec "New Victoria" mais le contexte, le style steampunk avait eu raison de mes réticences. Là je ne sais pas, est-ce la couverture un petit peu trop médical qui m'a intimidée, je ne saurais pas trop vous dire. Mais un jour ou l'autre, il faut bien se jeter à l'eau. C'est parti !
Rien de très ragoûtant au demeurant, l'univers qui nous est décrit par l'auteur est sombre, décadent. La vie et la beauté s'efface au profit des mangeurs de cerveau qui ne se souviennent pas qui ils sont, jusqu'à leurs prénoms. De l'autre côté "Les vivants ne sont pas bien plus reluisants, et entre les deux clans s'installent méfiance et haine. Jusqu'au jour incroyable où deux êtres vont se rapprocher. C'est une histoire d'amour cruelle, inattendue qui ouvre sur tous les champs du possible. J'ai été conquise par le style de l'auteur qui malgré l'horreur a su introduire dans son roman un peu de poésie.
Cette histoire m'a surprise, étonnée me faisant passer par diverses sentiments, avec parfois beaucoup d'ambivalence. Deux héros qui n'auraient jamais dû s'aimer et POURTANT... Le pardon dans sa plus belle lueur d'espoir. Avec ce roman là, les a priori tombent pour vous diriger sur d'autres chemins. Soyez donc prêts à ouvrir votre coeur et votre esprit. Vivez, ressentez : vous serez ensuite un petit peu plus différent.
R est mort, mais il vit encore, c’est un zombie. Il habite un aéroport avec ses congénères. Parfois, ils ont faim. Ils se rendent alors dans la ville d’à-côté pour manger… des vivants. Durant les expéditions, les morts tombent sur des vivants, les dévorent, et ramènent des cadavres encore chauds pour ceux qui ne peuvent se rendre en ville. Un jour, c’est un groupe d’adolescents qu’ils rencontrent. Dans la boucherie qui s’ensuit, R sauve une vivante, Julie. Il la cache et la ramène chez lui. R est amoureux de Julie, de sa vie qui palpite en elle, et de la vie bien sûr.
Le récit est écrit à la première personne, R narrant sa vie au jour le jour, ce qu’il fait et entreprend, ce qu’il pense et ses sentiments naissants pour une vivante. R rêve aussi, un fait particulier pour un non-vivant. R est un être différent, comme quelques autres morts comme lui, il a une conscience et il pense avoir la solution au problème de l’humanité, espèce en voie d’extinction, mais ne sait comment la trouver.
Ce roman, c’est un Roméo et Juliette post-apocalyptique, un amour impossible entre deux personnages différents, un zombie, qui se repaît de chair fraîche et de morceaux de cerveau pour vivre, et une vivante, recluse dans un gigantesque stade où s’entassent les survivants d’une épidémie. Un amour impossible qui prend racine dans l’espoir de deux êtres diamétralement opposés.
Ce roman, c’est aussi un avenir sombre promis à l’humanité alors que des hommes et des femmes, derniers bastions d’une civilisation moderne, tentent de survivre et de faire renaître la vie par tous les moyens. Moyens qui leur feront préférer la violence à l’éducation, les armes à l’amour. Revenir à des méthodes préhistoriques sont a priori le seul espoir. Mais la conscience de R, les rêves qu’il fait, empruntés à ces victimes, lui laissent entrevoir un avenir serein. Comme si l’humanité enfermée dans sa propre survie, serait sauvée par l’ennemi qui l’y aura poussé.
L’auteur, Isaac Marion, écrit là un premier roman bien travaillé, abouti. Son écriture est aussi maîtrisée bien que trop littéraire pour un zombie, et reste agréable à la lecture. Nous sommes loin d’un roman type de zombie avec beaucoup de sang ou des descriptions gores. Bien que certaines scènes, nécessaires par le contexte particulier d’une épidémie de zombies, l’atout ne se trouve dans pas dans l’horreur et les morceaux sanguinolents arrachés, mais dans l’approche sentimentale entre les deux êtres que sont R et Julie, R comme Roméo et Julie comme… Juliette bien sûr !
Ce Vivants est un classique revisité, avec beaucoup plus d’optimisme, avec toujours du romantisme, en trois actes. Une belle lecture pleine d’espoir loin des clichés du genre.
bonjour,moi qui n'ai pas l'habitude de lire des histoires de zombies.
j'ai vraiment beaucoup aimé celui-ci et je vais beaucoup plus m'interréssé a ce genre de livre maintenant,s'ils sont tous de cette qualité.
car dans ce livre j'ai trouvé de la romance,de l'humour et meme une reflexion sur le genre humain.
ce livre m'a fait passer un tres bon moment.
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