"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un roman graphique à lire en pleine lumière tant les dessins et les couleurs sont sombres. Les cases asymétriques donnent de la profondeur et une accentuent les actions qui font que les images successives donnent l’impression d’un mini film d’animation, comme un flipbook, mais à plat. Cela se révèle agréable sur certaines scènes comme celle du bain partagé par la princesse Libussa et sa compagne, amie et garde du corps.
A contrario, j’ai trouvé le scénario maigre, les répliques des personnages assez nulles, l’histoire relatée sans intérêt malgré le côté historique qui aurait pu et dû nous entrainer dans une belle narration. Ici, privilège donné à la noirceur, à la violence. J’ai eu du mal à suivre l’intrigue, mal ficelée, à reconnaître parfois les personnages, même si les dessins sont nets lorsqu’il s’agit de portraits et plus flous sur les paysages ou les arrières plans. Heureusement, les deux filles, l’une brune et l’autre blonde, mettent un peu de contraste.
Une première lecture qui ne m’a pas emballée, surtout que je m’attendais à un super album au vu des critiques de BDphiles.
Pour info, cet album est paru à titre posthume pour le dessinateur Guillermo G. Escalada, décédé à l’âge de 50 ans. Quant-au titre, il est trompeur car ce n’est pas du tout une histoire d’Amazones, juste de femmes guerrières.
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