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Gabrielle Filteau-Chiba

Gabrielle Filteau-Chiba

En 2013, Gabrielle Filteau-Chiba a quitté son travail, sa maison et sa famille de Montréal, a vendu toutes ses possessions et s’est installée dans une cabane en bois dans la région de Kamouraska au Québec. Elle a passé trois ans au cœur de la forêt, sans eau courante, électricité ou réseau. Avec ...

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En 2013, Gabrielle Filteau-Chiba a quitté son travail, sa maison et sa famille de Montréal, a vendu toutes ses possessions et s’est installée dans une cabane en bois dans la région de Kamouraska au Québec. Elle a passé trois ans au cœur de la forêt, sans eau courante, électricité ou réseau. Avec des coyotes comme seule compagnie. Son premier roman, Encabanée, a été unanimement salué par la presse et les libraires tant au Québec qu’en France. Sauvagines, son deuxième roman, a été finaliste du Prix France-Québec. Les droits de traduction ont déjà été cédées en Allemagne, Italie, Angleterre, Espagne et aux Pays-Bas.

Avis sur cet auteur (39)

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    Couverture du livre « Hexa » de Gabrielle Filteau-Chiba aux éditions Xyz

    Regine Zephirine sur Hexa de Gabrielle Filteau-Chiba

    L’histoire se situe dans une époque future où le désastre écologique force les populations à vivre dans des cités fermées et ultra surveillées. C’est là, dans la cité Intelligente de Sainte-Foy que vit Thalie, adolescente de16 ans, avec un père très présent et une mère qu’elle voit peu. Sandrine...
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    L’histoire se situe dans une époque future où le désastre écologique force les populations à vivre dans des cités fermées et ultra surveillées. C’est là, dans la cité Intelligente de Sainte-Foy que vit Thalie, adolescente de16 ans, avec un père très présent et une mère qu’elle voit peu. Sandrine la mère part huit mois par ans dans la Nature sauvage des territoires du grand nord pour reboiser les brulis. Elle a le bon code pour passer la frontière et s’évader vers cette zone de non droit car, dans ce monde où tous les habitants sont surveillés grâce à une puce électronique, la liberté a été abolie. C’est pour le bien de tous, dit la propagande « le Mur a été érigé pour nous protéger de nous-mêmes. Le temps qu’on se réforme tous de l’intérieur. »
    Au-delà règne le chaos et le danger des rebelles du Nord.
    « Mais le pire, c’est la faune humaine gravissant des montagnes de débris, des enfants rachitiques fouillant à mains nues dans les vidanges pour se nourrir, évoluant à quatre pattes parmi la vermine. »
    Quel est donc ce secret que cachent les parents de Thalie, « qui disent tout bas qu’il faut se méfier des mesures de contrôle » ? Et quelle est la vie de Sandy, si loin de la cité dans ces zones sauvages où elle rejoint les pionnières du reboisement.
    Dans cette dystopie aux accents d’espoir, plusieurs histoires se croisent et s’entremêlent, donnant aux femmes et à la maternité une place prépondérante. Dans une société ultra surveillée où les enfants peuvent être arrachés à leur mère si celle-ci ne répond pas aux critères, les femmes s’organisent et se soutiennent en secret.
    Dans la première partie de ce roman, Thalie est la narratrice. Elle nous raconte sa vie sous surveillance dans une cité fermée. La tentation de fuir pour découvrir cet ailleurs qu’on lui interdit est forte. On sent la jeune fille indocile et critique malgré le conditionnement des habitants. Elle va découvrir un autre monde le jour où elle part avec sa mère pour un stage dans le Nord.
    Dans la seconde partie, c’est la parole de Sandrine que l’on écoute et l’on découvre sa vie passée, sa rébellion et ses fragilités. Elle se bat dans un monde où la maternité est sous surveillance, où les instances supérieures décident si oui ou non une mère peut élever son enfant, et c’est cruel.
    A travers ces deux héroïnes se révèle peu à peu l’intrique de l’histoire.

    Ce récit, un vrai plaidoyer pour sauver la nature sauvage, est impitoyable lorsqu’il évoque une vie sous cloche où l’homme est son propre destructeur. C’est rude mais, grâce à quelques femmes, l’espoir renait. La romancière s’appuie sur la fiction pour transmettre son message : nous devons préserver le vivant, respecter la nature et vivre en harmonie avec elle. Et qui mieux que des femmes pour redonner la vie en reboisant ces zones sinistrées ? Le parallèle avec la maternité est profond, avec ces femmes qui donnent la vie en même temps qu’elles restaurent le vivant.
    A travers une sororité bienveillante et réparatrice, les personnages féminins sont forts, déterminés. Gardiennes de la nature et des savoirs ancestraux, elles nous montrent la voie à suivre.
    Porté par une écriture ample aux accents poétiques, cette utopie glaçante nous met en garde contre un avenir dévasté si nous ne réagissons pas à la destruction de notre planète.

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    Couverture du livre « La forêt barbelée » de Gabrielle Filteau-Chiba aux éditions Xyz

    Michel Giraud sur La forêt barbelée de Gabrielle Filteau-Chiba

    Si le recueil est préfacé par Cécile Coulon, c'est qu'il ne peut pas être totalement mauvais. Et l'on n'est effectivement pas déçu, mais peut-être un peu dérouté...

    L'autrice nous distribue ses impressions de néo-forestière en quatre saison, de l'automne à l'été.

    Cela commence fort :
    "je...
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    Si le recueil est préfacé par Cécile Coulon, c'est qu'il ne peut pas être totalement mauvais. Et l'on n'est effectivement pas déçu, mais peut-être un peu dérouté...

    L'autrice nous distribue ses impressions de néo-forestière en quatre saison, de l'automne à l'été.

    Cela commence fort :
    "je suis une réfugiée de campagne
    qui préfère la ville"
    (extrait de "réfugiée" dans "Automne")

    La suite est à l'avenant :
    "mon pays
    lacs aux perles
    gelées"
    (extrait de "froidure" dans "Hiver" )

    Et pour conclure :
    "les murs sont debout
    la chambre est chaude
    l'automne l'hiver peuvent bien venir
    reste le blé"
    (extrait de "œuvrer" dans "Été")

    Déroutant, vous dis-je, mais ô combien intéressant.

    Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2024/05/15/la-foret-barbelee-de-gabrielle-filteau-chiba-aux-editions-le-castor-astral-poesie-forestiere/

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    Couverture du livre « Bivouac » de Gabrielle Filteau-Chiba aux éditions Xyz

    catherine a sur Bivouac de Gabrielle Filteau-Chiba

    Ce texte est le troisième d'une série et je n'avais pas lu les deux premiers. Mais cela ne gâche pas du tout la lecture et m'a donné envie de lire les précédents.
    Bivouac, sa définition est un campement provisoire en plein air d'une troupe, d'une expédition.
    L'opération "bivouac" de ce roman...
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    Ce texte est le troisième d'une série et je n'avais pas lu les deux premiers. Mais cela ne gâche pas du tout la lecture et m'a donné envie de lire les précédents.
    Bivouac, sa définition est un campement provisoire en plein air d'une troupe, d'une expédition.
    L'opération "bivouac" de ce roman est une opération d'occupation d'une forêt face à de grosses entreprises d'extraction de gaz dans les forêts canadiennes.
    La première partie décrit la fuite de Riopelle ou Robin. Il va traverser la frontière et va être hébergé dans le Maine américain. dans une sorte de lieu de formation de écoterroristes pour mener la fameuse opération bivouac. Mais il a toujours l'espoir de retrouver l'amour de sa vie, Anouk, qu'il a dû quitter. Nous la découvrons dans la seconde partie, avec sa nouvelle compagne, Raphaëlle. Ces deux jeunes filles ont vécu l'hiver dans la forêt, dans une yourte avec leurs chiens de traîneau. Elles vont aller travailler dans une ferme alternative, mais la vie n'est pas si simple.
    Un texte très romanesque, avec des portraits très justes, touchants et de belles pages de paysages, de forêts, de combats écologiques.
    Ce texte fait écho à une autre lecture, qui décrivait une ZAD, un bivouac, "le grand contournement" de Alexis Anne Brun.
    Ce texte avec de savoureuses expressions québécoises (avec un lexique en fin de volume) est un bel hommage aux défenseurs de notre planète et des derniers endroits sauvages de notre planète en danger.

    #Bivouac #NetGalleyFrance

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    Couverture du livre « Sauvagines » de Gabrielle Filteau-Chiba aux éditions Stock

    danielle Cubertafon sur Sauvagines de Gabrielle Filteau-Chiba

    Pas mal ,la nature attire toujours ,il faut beaucoup de courage pour vivre comma sa si jeune , sans peur surtout une gentille petite histoire à decouvrir

    Pas mal ,la nature attire toujours ,il faut beaucoup de courage pour vivre comma sa si jeune , sans peur surtout une gentille petite histoire à decouvrir

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