Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Jack Gilet - Animal executioner
Le bourreau d'êtres humains a une certaine renommée. Celui qui est chargé d'exécuter les animaux, moins. Et pourtant, lorsque le juge a rendu sa sentence, il faut bien l'appeler, c'est la loi fédérale qui l'exige. Alors Jack Gilet arrive... pour pendre un cochon qui a dévoré un bébé, un mulet pour une ruade mortelle... ou une chèvre pour avoir poussé un cavalier d'un pont.
Oui mais, Winifred, la propriétaire de la dite chèvre, est bien décidée à se venger et à poursuivre Jack Gilet jusqu'à ce qu'elle y parvienne. David Ratte part de l'histoire vraie de l'exécution de l'éléphante Mary pour nous proposer un western original autour d'un personnage qui ne l'est pas moins. Chargé d'une besogne pour le moins désagréable, Jack Gilet est un type attachant, un peu paumé. La rencontre avec Winifred va bousculer sa vie...
Dans cet album où l'humour prend toute sa place, j'ai particulièrement apprécié le travail graphique de David Ratte. La mise en couleurs à l'aquarelle sublime le trait fin. On retrouve le côté "grands et beaux paysages" du western mais pas seulement. Les personnages sont atypiques et bien brossés, il y a un véritable intérêt à les suivre et à observer leur évolution tout au long du récit.
Cette couv ne dévoilant pas grand chose, je ne savais pas à quoi m'attendre en tournant la première page... et cet album se révèle être une excellente surprise ! Si un western étonnant et chargé d'humanité vous tente, foncez !
Premier album que je découvre de David Ratte, visage pour autant connu du monde de la BD.
Une fois n'est pas coutume, je vais commencer par le dessin car je trouve que c'est le point fort. Ces traits caricaturaux sont particulièrement réussis et ajoutent une touche comique à l'histoire. Ce n'est peut-être qu'une surinterprétation de ma part mais le visage sur certaines cases me fait étrangement penser à un personnage politique bien connu. Outre cette impression anecdotique, cet album est plutôt varié au niveau des couleurs.
Côté histoire, le scénario est un clin d'oeil à la littérature classique (l'île du docteur Moreau) avec une dimension policière et humoristique. Je suis resté un peu sur ma faim concernant l'humour. Je m'attendais à beaucoup plus de gags ou une présentation différente. On oscille entre le sérieux et le second degré même si certaines planches sont assez drôles. Côté personnage, Jonh Jones est la caricature du détective à l'ancienne : vieux briscard de l'enquête, grossier, très macho. Ce côté macho fait passer Holly Wells au second plan, alors même que c'est elle qui mène l'agence. J'ai bon espoir qu'un rééquilibrage s'opère à son profit dans le second tome si je me fie à la fin (sans en dévoiler les ressorts).
Il y a de bons ingrédients dans cette série. Il ne reste plus qu'à les doser comme il faut.
Face à l'afflux de réfugiés climatiques venus du Portugal, d'Espagne et d'Italie, le gouvernement a pris une décision : chaque parisien a reçu un ordre de réquisition des surfaces habitables. Il va falloir accueillir dans sa chambre d'amis des gens qu'on ne connaît pas et qui ne parlent même pas le français. Heureusement le ministère a prévu un mode d'emploi de la cohabitation.
Raconter la cohabitation d'un jeune homme de bonne famille un peu coincé avec une grand-mère espagnole maman poule et bonne vivante est une idée très originale. Une BD qui colle à l'actualité en véhiculant de belles valeurs humaines sur la solidarité, et la force que représentent nos différences. Les dessins sont très expressifs.
Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net
Je vous avouerais que n’ayant pas vraiment la culture « magazines de BD », je n’avais pas vraiment entendu parler de David Ratte avant de recevoir cette excellente intégrale de ses planches de Toxic Planet. Je dis cela parce que, apparemment, l’un de ses faits d’armes avant d’éditer de beaux albums de BD, c’était justement d’avoir publié dans Lanfeust Mag.
Bon, maintenant, je suis au courant. Il y a un auteur de BD qui s’appelle David Ratte et qui est clairement très talentueux. Que ce soit sur la forme, je kiffe grave son dessin au trait assuré et au mouvements légers, mélange de grâce et d’humour, ou sur le fond : utiliser l’ironie poussée à son maximum pour alerter sur le péril écologique, j’adhère carrément à ce recueil de strips d’une page ou moins dont il maîtrise les codes (positions des protagonistes notamment) sur le bout des doigts.
Certes, les ficelles sont parfois un peu grosses et le propos tend parfois vers un manichéisme un peu facile, mais l’ensemble est à la fois drôle, cohérent et vraiment hyper bien illustré… Surtout de la part d’un gars qui ne sait pas dessiner les visages (Cf : le magnifique cahier graphique pour comprendre cette petite blague.).
En tout cas, cette BD fut une excellente surprise pour moi et je vais suivre de ce pas l’activité de ce David Machin là…
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"