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En 1030, le duc de Naples donne au Normand Rainolf et à sa poignée de chevaliers mercenaires le territoire d'Aversa pour prix de leur aide militaire. Un demi-siècle plus tard, les Normands ont conquis toute l'Italie méridionale et la Sicile, et chassé les anciens maîtres : les Lombards, les Grecs byzantins et les Arabes. C'est l'étonnante histoire de cette conquête que rédige vers 1080 Aimé, moine du Mont-Cassin. L'abbaye bénédictine connaît alors son " âge d'or ", tant dans le domaine culturel qu'aux niveaux économique et politique. Grâce à l'entremise de son abbé Didier (1058-1087), dédicataire de l'ouvrage, elle a su nouer des relations étroites avec les chefs normands Richard de Capoue et Robert Guiscard, les deux " héros " de l'Historia Normannorum. Si l'original latin écrit par Aimé s'est perdu, une traduction en français datant du début du XIVe siècle a permis de conserver ce texte, important aussi bien par son contenu historique que par le type d'écriture de l'histoire qu'il met en oeuvre, au moment clé où la réforme dite grégorienne redéfinit les rapports entre les laïcs et les clercs.
Michèle Guéret-Laferté, agrégée de Lettres Modernes et Docteur de l'Université de la Sorbonne nouvelle, est maître de conférences habilité à l'Université de Rouen, où elle enseigne la littérature médiévale.
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