"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Reconnu comme le plus grand paysagiste de la période romantique en raison de sa maîtrise de la lumière, de la couleur et de l'atmosphère, Turner, né en 1775 à Londres, signe ses premiers dessins, surtout des copies d'après d'autres artistes, à l'âge de 12 ans. Admis à l'école de la Royal Academy en 1789, il suit d'abord les cours d'après l'antique puis ceux d'après le modèle vivant jusqu'en 1793 et cette même année, il reçoit un prix de la Royal Society of Arts pour le dessin et le paysage. Il voyage en Grande-Bretagne, en France, en Suisse : ses nombreux déplacements contribuent largement à son inspiration. Turner rencontre rapidement le succès, surtout grâce à l'aquarelle, première technique, dans laquelle il s'exprime et qui permet d'affirmer en un instant la trace d'un rayon de soleil ou d'un orage. Sa virtuosité se voit couronner par son élection comme membre à part entière de la Royal Academy en 1802. « Sun is God » Avant sa mort, Turner aurait déclaré : « Sun is God ». En effet l'astre du jour occupe une place prépondérante dans son oeuvre. Il le considère comme un « motif joyeux... le plus beau des êtres ». Certains critiques interprètent le soleil de Turner comme un autoportrait ! Cette section avec cinq peintures à l'huile peut être considérée comme le joyau de l'exposition. Non seulement il peint le soleil mais il l'imprime d'une grande énergie.
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