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Clin d'oeil au roman de Georges Perec, Venise, la disparition fait référence à la contrainte formelle que le photographe s'est fixé pour ce travail: faire disparaître les couleurs et les contrastes en jouant sur la densité trop claire ou trop sombre de ses images. Frédéric Delangle applique ici une séparation qui lui est chère, celle de montrer une architecture qui s'évapore le jour et qui devient fantomatique la nuit, pour donner à voir ce lieu à travers un oeil nouveau, nettoyé de ses commerces, de ses terrasses de café et de ses touristes qui en font la ville d'aujourd'hui. Il faut alors aller au delà du premier regard pour voir les détails et les formes se révéler progressivement. Venise peinte, photographiée, filmée, ne semble plus rien avoir à dévoiler et pourtant ce travail singulier nous invite à porter un regard aigu sur la cité italienne et peut-être pénétrer plus avant ses secrets.
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