Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Une étrange défaite, le piège de Maastricht : lettre ouverte d'un gaulliste à Jacques Chirac

Couverture du livre « Une étrange défaite, le piège de Maastricht : lettre ouverte d'un gaulliste à Jacques Chirac » de Jean-Paul Bled aux éditions Francois-xavier De Guibert
Résumé:

Après la perplexité provoquée par la dissolution de l'Assemblée nationale, la défaite subie par le Président et sa majorité a plongé de nombreux français dans l'étonnement.
Mais tout comme la dissolution, cette défaite n'est étranger que dans les apparences. Elle est, en réalité, un effet du... Voir plus

Après la perplexité provoquée par la dissolution de l'Assemblée nationale, la défaite subie par le Président et sa majorité a plongé de nombreux français dans l'étonnement.
Mais tout comme la dissolution, cette défaite n'est étranger que dans les apparences. Elle est, en réalité, un effet du piège de Maastricht dans lequel Jacques Chirac s'est laissé enfermer. Après le sursaut illusoire de la campagne présidentielle, Jacques Chirac s'est soumis à l'ordre de Maastricht en rupture avec le principe d'indépendance nationale qui fut toujours le ressort de l'action du général de Gaulle.
Après avoir ruiné l'espérance née durant le temps de la campagne, l'obsession du respect des contraintes imposées par Maastricht a, tout à la fois, dicté la décision de dissoudre et créé les conditions de la défaite. De petits en grands reniements, la France est aujourd'hui tombée au point où elle est menacée de ne plus exister comme nation souveraine à l'aube du prochain millénaire. La décomposition de l'actuel système des parties souligne l'ampleur de la crise.
Presque tout s'écroule, il faut donc rebâtir. Devant la faillite des illusions, il est temps que les citoyens préparent les conditions du recours. Celui-ci prendra la forme d'une force centrée sur la restauration de l'idée de nation et l'exigence de la souveraineté nationale.

Donner votre avis