Après dix ans d'absence, Darius Blaski, le légendaire chef de la prestigieuse Brigade Kashmir, sort de sa retraite pour proposer un dernier coup à ses anciens compagnons d'armes. Un coup si tordu, si improbable et si machiavélique qu'il pourrait bien fonctionner. La plus belle des opérations dans une ultime apothéose.
Les vieux héros ont une expérience inégalée. Malgré l'arthrite, le diabète et le surpoids, ils carburent encore à l'adrénaline.
Entre arnaques et coups de théâtre, un roman bulldozer qui défonce joyeusement les règles de notre société.
Après Dragon Blanc et Le rêve d'Habib, couronné par le Prix du Polar normand 2022 et le Prix Polars de Nacre 2022, Tueur retraité cherche petits boulots est le dixième roman de l'auteur.
« La seule chose que j’ai apprise, c’est que parfois il faut sacrifier une personne, même la plus chère à ton cœur, pour sauver toutes les autres… » Après 10 ans d’absence, Darius Blaski, le légendaire chef de la prestigieuse Brigade Kashmir, sort de sa retraite pour proposer un dernier coup à ses anciens compagnons d’armes. Un coup si tordu, si improbable et si machiavélique qu’il pourrait bien fonctionner, leur offrant ainsi une ultime apothéose. Les vieux héros ont une expérience inégalée… mais l’arthrite, le diabète, le surpoids et les ravages de l’âge risquent de leur mettre des bâtons dans les roues alors qu’ils carburent toujours à l’adrénaline !
Après un début explosif, ainsi qu’une référence directe à John Wick pour l’élément déclencheur, l’intrigue se met très rapidement en place avec cette équipe de vieux tueurs aussi attachante et improbable que déjantée. Les personnages principaux comme secondaires sont savoureux et complétement barrés. Malgré quelques longueurs au milieu du livre, les chapitres s’enchaînent à un rythme rapide, alternant différents points de vue, des fiches signalétiques sur les personnages, des instructions de Darius lors d’un mystérieux entraînement, des scènes d’action rocambolesques saturées de testostérone, des plans machiavéliques de chacun des camps et des rebondissements jusqu’à un final jouissif. L’humour noir et les scènes d’action surréalistes tellement elles sont violentes et improbables, ainsi que la construction du récit, m’ont un peu fait penser aux films de Quentin Tarantino. Je verrais bien ce roman adapté en film ou en série avec en BO les chansons de Led Zeppelin et de Jimi Hendrix.
Pour conclure, Jean-Michel Leboulanger nous offre une histoire de vengeance déjantée et bourrée d’adrénaline. J’ai passé un très bon moment.
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