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La transgression se situe aux sources du psychisme humain, si l'on se réfère au mythe d'OEdipe qui comprend une double transgression, incestueuse et parricidaire ; sans omettre les transgressions originelles d'Éve, Adam ou encore Abel et Caïn. C'est dire la portée fondamentale de la transgression dans les champs psychique, social ou encore culturel.
Du point de vue étymologique « transgresser » c'est « passer outre » un ordre, une obligation, une loi... qui préexistent donc à la transgression. Ce qui implique une limite, un héritage et un lieu où se « jouera » l'acte transgressif, fût-il fantasmatique. Mais il ne faut pas mésestimer la « double valence » (C. Janin) reconnue maintenant à la transgression :
Une valence positive quand elle débouche sur la créativité et relève du dépassement, voire de la sublimation ; une valence négative quand elle relève du franchissement des tabous fondamentaux (inceste, parricide) et génère la destructivité et le meurtre.
Parmi les thèmes abordés : les transgressions délinquantes et criminelles (crimes extrêmes, agressions sexuelles, terrorisme), dans le contexte d'un nouveau malaise civilisationnel, et les moyens thérapeutiques destinés à en traiter les auteurs. Comment, par une meilleure connaissance des mécanismes qui la composent, en permettre la transformation ? Comment lui restituer ses dimensions potentiellement créatives ? Tels sont les questionnements au coeur de ce livre.
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