"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
À chaque jour suffit sa peine, ou pas. À chaque jour ses petits bonheurs, ou pas. Chaque jour nous vivons « l'être » ou « le paraitre ».
Vivre « l'être » pour qui ?
Pour quoi ?
Pour un besoin de pérennité ?
Celui d'avoir la certitude qu'il y aura, contre vents et marées, un « autre chose » après soi, savoir qu'ici-bas une trace restera qui parlera de nous ?
Être, et vivre pour, n'est qu'orgueil, mais vivre pour paraitre, qu'en dire ?
Il n'en restera rien, car il n'existe pas d'aboutissement au paraitre, juste le miroir qui se brise en fin de course, des éclats disparates disséminés, par-ci, par-là, sans cohésion, sans unité, sans lien.
Chaque instant de vie est unique, c'est une tranche de vie, puis une autre tranche de vie, puis encore une autre, ajoutée les unes aux autres, dans un patchwork coloré de larmes et de rires on découvre une vie ou plutôt des vies, simples ou compliquées, douces ou âpres, légères ou pesantes, chacune avec ses histoires émouvantes, à leur manière, les bonnes choses de la vie et ses opprobres ce sont les « tranches des vies ».
C'est le choix que Jean KUBLER vous propose, passer du sérieux au léger, de l'expérience au conte, du badinage à la réflexion. Balayons de nos vies tout ce qui ne sert à rien, dépouillons-la de l'inutile, jetons les excédents, ôtons les fioritures, pour ne garder que l'essentiel, le vital, le paquet restant sera idéal pour voyager léger, de coeur et d'esprit surtout. Ce sera idéal pour s'ouvrir aux autres, ces autres souvent invisibles, mais si présents, inutiles à l'instant, mais incontournables dans nos vies. Vivre, au moins un peu pour ces autres-là, qu'en pensez-vous ? JM CREUZET. et La « nouvelle » est un genre littéraire particulier, un des terrains de jeu de beaucoup de romanciers très connus qui n'ont pas su se limiter dans le nombre de personnages, d'évènements et de lieux. Ils n'ont laissé aucune empreinte dans ce type d'écrit très particulier.
La nouvelle se doit d'être courte, percutante et surtout de faire regretter qu'elle s'arrête alors qu'elle est prête à ouvrir la porte à un roman.
Son écriture n'est pas facile, car elle n'est pas une improvisation raccourcie d'un auteur à court d'idées, elle est au contraire réfléchie et condensée.
Elle a sa place dans le fantastique, le policier et la science-fiction, mais aussi dans la vraie vie comme nous le montre Jean KUBLER.
Il a intitulé son ouvrage « Tranches de vie(s) ». Quand on dit « tranche », on pense au couteau... Difficile de trouver un meilleur titre pour rassembler des textes qui décrivent des moments de vie vécus ou ressentis sur le « fil du rasoir ».
Jean KUBLER nous conduit dans une suite de moments vécus, du réel intérieur, celui dans lequel on est seul avec soi. Lire ses nouvelles est un plaisir de l'accompagner. Michel MOULIN
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