"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Né de la première guerre mondiale, élaboré dans la seconde par des survivants de l'extermination, le témoignage littéraire des violences politiques de masse est aujourd'hui un genre international majeur. De la Russie à la Chine, en passant par le Rwanda, l'Amérique latine, l'Algérie et le Cambodge, le témoignage va au rebours des conceptions cyniques ou décorativ es de l'art par son ambition éthique et son exigence de vérité. Il bouleverse les catégories de la philosophie du langage et de la critique littéraire : les faits deviennent inséparables des valeurs, la stylisation de la recherche de la vérité. Le témoignage littéraire dépasse la mission éducative du « devoir de mémoire » et contribue à faire évoluer la notion de littérature mondiale autour de valeurs fondamentales liées aux Droits de l'homme. Toutefois, de faux témoignages et des romans historiques complaisants occupent également le devant de la scène. En prenant notamment appui sur les oeuvres de Primo Levi, et celles d'auteurs qui estiment qu'après la mort des témoins, la fiction romanesque l'emporte sur l'histoire, François Rastier interroge la « déconstruction » de l'histoire et de la littérature.
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