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Sur les pas des troubadours en pays d'oc

Couverture du livre « Sur les pas des troubadours en pays d'oc » de Pound Ezra aux éditions Rocher
  • Date de parution :
  • Editeur : Rocher
  • EAN : 9782268054599
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Voyage à pied d'Ezra Pound dans le sud de la France en 1912.
En fouillant dans ses papiers, en 1958, Ezra Pound tomba sur tout un lot de carnets qui dataient de l'été 1912, au cours duquel, encore tout jeune homme, il avait parcouru à pied les paysages des troubadours dans le sud de la France.... Voir plus

Voyage à pied d'Ezra Pound dans le sud de la France en 1912.
En fouillant dans ses papiers, en 1958, Ezra Pound tomba sur tout un lot de carnets qui dataient de l'été 1912, au cours duquel, encore tout jeune homme, il avait parcouru à pied les paysages des troubadours dans le sud de la France. Depuis toujours, Pound a été fasciné par la poésie de la Provence médiévale. Ses tentatives pour recréer les formes lyriques complexes d'Arnaut Daniel, de Bertran de Born et d'autres poètes de langue d'oc figurent dans ses recueils de poésie les plus anciens; ses recherches érudites à ce sujet se retrouvent dans L'Esprit des littératures romanes, écrit en 1910, et la mystique des troubadours devait devenir une des plus riches harmoniques des Cantos.
Pour nous qui vivons à l'abri de nos maisons, ou qui, tout simplement, sommes pourvus de bons imperméables, le temps qu'il fait n a plus guère d'importance; mais combien ces vers prennent vie et force si nous songeons qu ils furent chantés par des hommes pour qui les conditions atmosphériques déterminaient dans une très large mesure chaque acte, chaque plaisir de l'existence. C'est ainsi que la mention du temps qu'il fait, à l'orée de chaque chanson, devient chose naturelle : elle reflète une situation bien réelle.
La volupté suprême, quand on marche avec un paquetage sur le dos, c'est le moment où on le pose à terre, ou bien celui où l'on se laisse aller contre lui comme sur un oreiller. Mais c'est là un luxe qui ne vaut que par beau temps. On sent dans la pluie une malveillance toute personnelle quand on est fatigué au-delà d'un certain point, ou trempé jusqu aux os.

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