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Né au château de Saint-Cannat, le 17 juillet 1729, troisième fils de Paul de Suffren, marquis de Saint-Tropez, Pierre André de Suffren était destiné aux Armes comme tout fils cadet. Il fut admis, dès l'âge de 8 ans, comme Chevalier de Minorité de l'Ordre de Malte dont il devint plus tard le Bailli. Après une jeunesse turbulente, mais aussi studieuse, passée à St-Cannat, à Richebois et à St Tropez, il fut envoyé au Collège des Jésuites de Toulon, puis aux Gardes de la marine. C'est alors qu'il connaîtra son premier combat (il n'a même pas 15 ans), le 19 février 1744, à la Bataille du cap Sicié.
Après avoir combattu sous les ordres de l'Amiral d'Estaing pendant la guerre d'indépendance américaine, il se voit confier le commandement d'une division de cinq vaisseaux destinés aux mers de l'Inde. Dès son arrivée, il affronte avec fougue et acharnement les troupes anglaises et leur livre les batailles de Sadras, Provedien, Negapatam, Trincomalé, Gondelour. Il connaîtra aussi l'infortune d'être fait prisonnier par les Anglais en 1747 et 1759.
En 1767, il reçoit le grade de capitaine de frégate, puis en 1772, celui de capitaine de vaisseau. Cinq années plus tard, il commande le " Fantasque "; et c'est avec ce bâtiment qu'il rejoint l'escadre de l'Amiral d'Estaing, aux Antilles. Il s'y distingue, prouve sa hardiesse, mais enrage de ne pouvoir faire davantage. La campagne des Indes lui donnera enfin l'occasion de s'appuyer sur son expérience et de connaître (malgré les drames et les trahisons) ses plus grandes victoires. La paix lui fait reprendre le chemin de la France, où les honneurs l'attendent : Louis XVI crée un Vice-Amiralat pour lui, lui octroie le prestigieux Ordre du Saint-Esprit et lui accorde les Grandes Entrées à Versailles. Suffren meurt à Paris, le 8 décembre 1788, alors que le Roi venait de lui confier le commandement d'une flotte en armement à Brest.
Suffren s'est fait un nom au premier rang des grands amiraux par son inlassable énergie, son héroïsme, sa rapidité d'action, sa hardiesse à assumer les responsabilités. Rompant avec la tradition presque séculaire de son corps, il adopta résolument la tactique offensive, visant la destruction des forces armées de l'ennemi plutôt que le gain de quelque position.
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