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Structures en pierre du plateau du Châtillonnais (Côte-d'Or) du Hallstatt à l'antiquité tardive : l'apport de l'archéologie forestière

Couverture du livre « Structures en pierre du plateau du Châtillonnais (Côte-d'Or) du Hallstatt à l'antiquité tardive : l'apport de l'archéologie forestière » de Jacky Benard et Collectif et Dominique Goguey aux éditions Mergoil
  • Date de parution :
  • Editeur : Mergoil
  • EAN : 9782355180828
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Cette synthèse, fruit de la collaboration de 13 auteurs, présente les résultats de prospections étalées sur plus de vingt ans qui embrassent 9000 hectares de forêts comportant des vestiges en élévation. Commencées en 1997, elles ont bénéficié presque immédiatement des progrès techniques de la... Voir plus

Cette synthèse, fruit de la collaboration de 13 auteurs, présente les résultats de prospections étalées sur plus de vingt ans qui embrassent 9000 hectares de forêts comportant des vestiges en élévation. Commencées en 1997, elles ont bénéficié presque immédiatement des progrès techniques de la géolocalisation des structures et de leur intégration à des SIG (relevés au G.P.S. et depuis 2012 images LiDaR).
La zone étudiée, située au nord du département de la Côte-d'Or, concerne une large partie du plateau calcaire du Châtillonnais, tout spécialement les forêts communales et privées, restées terra incognita jusqu'à ce jour. Cette zone est située dans l'orbite de la principauté hallstattienne de Vix (données acquises dans le cadre du pcr de vix) non loin des groupements protohistoriques et gallo-romains de Vertault, Beneuvre et Veuxhaulles-sur-Aube. Les établissements ruraux protohistoriques et gallo-romains sont implantés dans un milieu peu propice à la culture, en raison de sols médiocres et de la présence importante de lapiès. Les villages médiévaux et modernes ont voué ces zones à la forêt si bien que l'abandon définitif de ce terroir, à la fin du Haut-Empire, a laissé établissements et parcellaires en déshérence, ils sont restés en partie lisibles. Une présentation du milieu naturel est suivie d'une série d'approches spécialisées : techniques de mise en oeuvre du LiDaR, cartographie informatique des lapiès, archéo-pédologie de deux établissements, étude métallographique des déchets de travail du fer sur quelques sites choisis. Vient ensuite l'analyse des données générales : un réseau de communications hiérarchisé, des habitats construits principalement en matériaux périssables mais inclus dans des enclos de délimitation en pierres - seuls visibles -, des enclos cultuels domestiques ou des sanctuaires locaux, le tout au sein de parcellaires denses.

La chronologie de la mise en valeur de ce terroir est approchée par le biais des prospections métalliques. La forêt a préservé des vestiges des périodes anciennes, attestés par des pierres dressées néolithiques, des silex, des terrasses d'habitat n'ayant pas livré d'indices métalliques. Mais ce sont les Âges du Fer et du Haut-Empire qui sont de loin les mieux connus et sont l'objet principal de cette publication.
Le premier Âge du Fer est approché principalement par les tumulus fouillés par le passé ainsi que par de rares établissements ruraux. La mise en valeur se poursuit progressivement au cours du second Âge du Fer (LTA, LTB, LTC) pour s'intensifier à La Tène D et au début du Haut-Empire.
Le matériel métallique montre une forte prédominance de l'activité pastorale dans un milieu bocager. Transport, métallurgie, travail du bois et du cuir, exploitation du sous-sol, agriculture sont attestés mais comme activités secondaires.

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