"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Gagner de l'influence sur les esprits des Allemands pour assurer la sécurité de la France, tel fut après 1945 un des objectifs de la politique culturelle des occupants français en Allemagne. La version française de la "rééducation" avait pour cible principale la jeunesse qu'il s'agissait de faire renouer avec un patrimoine culturel commun aux Allemands et aux autres nations. Les Français cherchèrent à rééduquer la jeunesse allemande de leur zone par une politique culturelle dont cette étude analyse deux aspects : l'action à destination de la jeunesse dans le domaine extra-scolaire, et la politique du livre. Les modalités mises en oeuvre et les réalisations, mesurées aux enjeux et aux intentions affichées, permettent d'apprécier quel rôle revenait à l'action culturelle dans la politique d'occupation. Les activités de jeunesse aussi bien que l'édition supposaient une coopération avec les milieux allemands concernés, caractérisée par la tension entre des aspects coercitifs et des aspects constructifs. L'analyse de la coopération avec l'Église catholique et avec les éditeurs allemands fait apparaître les limites de l'action des occupants et l'influence de facteurs qui leur échappaient.
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