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Né en 1867 à Porto et emporté par la tuberculose en 1900 (alors appelée, plus aristocratiquement, phtisie), António Nobre n'est pas un nom qui brille au firmament des lettres dans les références du grand public. Il a pourtant joué un rôle décisif dans la poésie portugaise. À tel point que l'immense Fernando Pessoa, sans nul doute un des écrivains les plus marquants du XXe siècle, a pu dire à son propos «quand il est né, nous sommes tous nés». Dans sa préface à Só (un titre qui claque Seul), René Poupart, qui a traduit cette oeuvre majeure du poète portugais, rapproche très justement celui-ci de Tristan Corbière et de ses Amours jaunes : une même passion pour la mer, un même substrat celtique et ce que le critique Rodrígues Lapa nomme des «manifestations d'un même type d'imagination et de sensibilité», jusque dans le vocabulaire (celui des pêcheurs, notamment) et les formes qu'adoptent l'un et l'autre.
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Dernière réaction par Yannis Fardeau il y a 2 jours
Dernière réaction par RC de la Cluzze il y a 3 jours
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