"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Relevant de la tradition des grands romans et films américains sur la Seconde Guerre mondiale, la guerre de Corée et celle du Vietnam (Les Nus et les morts de Mailer, Catch 22 de Joseph Heller, Abattoir 5 de Kurt Vonnegut, ou à l'écran Voyage au bout de l'enfer, Apocalypse Now, Platoon, Full Metal Jacket...), Si je meurs au combat est aujourd'hui considéré par la critique américaine comme un classique et comme l'un des meilleurs livres sur la guerre du Vietnam.
Si je meurs au combat n'est pourtant pas un simple roman de guerre : il s'agit d'un ouvrage sur le coeur humain, sur le psychisme torturé d'un homme confronté à une situation abominable. Questionnement sur le courage, sur la lâcheté (« On n'était pas tous des lâches. Mais gagner la guerre, c'était pas notre unique vocation »), et aussi sur la peur, la culpabilité, la virilité, la morale, la justice, la pulsion de mort et la perversité humaine, Si je meurs au combat, qui s'inscrit à la fois dans les veines réaliste, existentialiste et absurde, est avant tout un ouvrage sur la condition humaine. Plutôt que de sombrer dans le silence et dans la folie, Tim O'Brien, le narrateur, décide de ne pas juger, mais de raconter son histoire. Traité pour la paix, contre la folie humaine, Si je meurs au combat est un ouvrage truffé d'explosions de violence et de perles d'humour (cet humour insoutenable du soldat confronté à ses angoisses, à sa propre mort). Un livre dont personne ne sortira intact.
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