"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
1890. Peu avant Noël, Sherlock Holmes et John Watson reçoivent à Baker Street la visite d'une nouvelle cliente. Eve Allerthorpe, fille aînée d'une dynastie prestigieuse mais quelque peu excentrique du Yorkshire, se trouve dans une profonde détresse : elle se croit possédée par un démoniaque esprit de Noël.Eve doit hériter d'une fortune à condition d'être saine d'esprit, mais il semble que quelque chose - ou quelqu'un - menace son équilibre mental. Holmes et Watson partent enquêter au château de Fellscar, demeure familiale des Allerthorpe, mais s'aperçoivent vite que l'affaire est plus complexe qu'il y paraît. Un autre esprit hante la famille ; et lorsque l'on découvre le cadavre d'un membre de la maisonnée, le duo comprend que nul n'est au-dessus de tout soupçon...
« Une écriture si familière que l'on pourrait la croire née sous la plume de Conan Doyle. » The Crime Review« Lovegrove a une profonde compréhension du langage holmésien, mais aussi du fonctionnement de Londres et de ses environs dans les années 1890... Un prolongement naturel de l'oeuvre de Doyle. » Girl Who Reads« Entre autres talents, James Lovegrove sait à merveille restituer l'atmosphère des histoires de Sherlock Holmes écrites par Doyle. » pop.edit.lit« Captivant et fondamentalement fascinant. » Midwest Book Review« Une histoire passionnante qui mérite sa place auprès des Agatha Christie, Dorothy Sayers et autres grands noms. » Pop Mythology« Un mélange parfait de policier et de fiction spéculative. » Risingshadow« Une récréation holmésienne, mais quelle récréation ! Passionnante, rythmée, souvent drôle, indéniablement effrayante. » Reviewing the Evidence
N'ayant jamais lu Sherlock Holmes ni aucun roman de Conan Doyle d'ailleurs, je serais bien incapable de dire si c'est fidèle à l'original ni à l'état d'esprit de cet auteur. En tout cas, on entre de plain pied dans l'histoire et c'est immédiatement prenant. Du moins au début. Le narrateur n'est autre que John Watson, le très bon ami et compère de Sherlock. J'ai cru comprendre que c'est le cas dans les romans de Conan Doyle et qu'ainsi James Lovegrove est conforme à son inspirateur.
Noël 1890.
Au château de Fellscar un suicide a eu lieu quelques mois plus tôt. Depuis, un fantôme semble hanter les lieux ainsi qu'un monstre terrifiant dont les descriptions m'ont fait penser à l'ankou, monstre breton personnifiant la mort, mais aussi au wendigo, créature maléfique issue de la mythologie des premières nations algonquiennes du Canada. Donc un monstre rode... et Eve Allerthorpe qui dit l'avoir vu fait appel à Sherlock Holmes et Watson pour résoudre l'affaire. Elle attend un héritage, mais elle l'aura uniquement si elle est saine d'esprit.
Hélas, j'ai finalement eu un peu de mal à entrer dans l'histoire. Au bout de 100 pages il ne s'était toujours pas passé grand chose. En fait, tout est très lent. Mais heureusement, c'est à peu près au bout de cette centaine de pages que les choses ont commencé à devenir intéressantes. Méthodiquement, le pragmatique Holmes observe, analyse et tire des conclusions de tout et on sait qu'il va accumuler les éléments qui vont l'amener à la résolution de l'énigme. Cependant, Watson est beaucoup moins cartésien que Holmes, ce qui m'a beaucoup étonnée de la part d'un médecin. En même temps ça apporte une contradiction dans le binôme et c'est assez amusant d'assister à leurs échanges.
J'ai énormément aimé le côté gothique, tant dans les descriptions du château de Fellscar que dans l'ambiance mystérieuse qui y règne. Ce fut une lecture agréable, notamment grâce aux personnalités bien trempées des différents personnages. En revanche, je n'ai pas trouvé qu'il y avait un suspense haletant comme on est en droit de l'espérer dans une enquête sur un meurtre perpétré par une créature légendaire.
Et moi qui reste réfractaire aux liseuses, les Éditions Bragelonne me confortent dans mes certitudes, spécialement avec la collection steampunk. Car il faut bien reconnaître que leurs livres sont absolument magnifiques avec leurs coins arrondis et leurs tranches dorées, les dorures sur les couvertures, ainsi que les mises en page, et le plaisir de tenir un si bel objet dans ses mains n'existe pas avec une liseuse.
James Lovegrove se réapproprie le grand détective londonien Sherlock Holmes et c'est plutôt bien réussi !
Nous partons pour le lugubre château de Fellscar, propriété de la riche famille Allerthrope dans le Yorkshire, où un personnage traditionnel, le Thurick Noir sème la terreur. Eve Allerthorpe, jeune héritière, se croit persécutée par ce démon de Noël et, craignat pour sa santé mentale, implore l'aide de Holmes et Watson. Holmes estime facile de résoudre l'énigme du Thurick Noir mais les choses s'aggravent et se compliquent lorsque le corps sans vie d'une domestique est découvert...
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