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Vous pensez que Rhiannon est simplement cette jeune assistante éditoriale, un peu terne et effacée, pas bien jolie, celle que personne ne remarque au bureau ? Souvenez-vous, elle a fait la une des journaux il y a une vingtaine d'années : cette enfant, seule survivante d'un massacre chez sa nourrice, c'était elle ! Toutes les télés en ont parlé et ont diffusé les images de cette gosse terrifiée par plusieurs jours de séquestration.
Depuis, Rhiannon a grandi, s'est « reconstruite », comme on dit : un job, un petit copain, des amis qui parlent mariage et fringues, tout semble normal. Mais le soir, Rhiannon n'est plus la même : elle écume les sites de rencontres sur Internet, se balade dans les coins malfamés de la ville, drague certains types louches. Et, secrètement, Rhiannon fait des listes de « gens à tuer » : depuis le caissier de Lidl qui l'a fait attendre, jusqu'au chauffard qui a failli la renverser, tous ne méritent qu'une chose : sa vengeance. Vous croyez qu'elle plaisante, vous avez tort !
Rhiannon, seule survivante d’un massacre chez sa nourrice lorsqu’elle était enfant, est assistante éditoriale le jour et serial killeuse opportuniste la nuit… mais elle ne s’attaque qu’aux prédateurs sexuels et aux pédophiles… une sorte de Dexter version féminine.
Mais il y a aussi une part de Bridget Jones car elle tient un journal intime qui débute toujours par la liste des gens qui l’agacent et qu’elle aimerait trucider : cela va de son petit ami qui la trompe avec une collègue au caissier de Lidl qui écrase son pain de mie en le rangeant dans le sac de courses, sans oublier ses copines insupportables qui ne font que parler mariage et bébés…
Sur le papier, j’aimai bien l’idée d’ « un roman bourré d’humour noir » et d’une héroïne sociopathe qui s’efforce de bâtir une façade normale avec le package : job, petit copain et amies. Mais c’est un peu trop répétitif et le côté sadique m’a gênée. Malgré tout, j’ai persévéré à aller au bout de ma lecture (soit 543 pages) car le style est très fluide. Et la fin est complètement « barrée »!
Dans le genre personnage décalé et humour noir, je me suis davantage attachée à Eléonore Oliphant (va très bien ) de Gail Honeyman.
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