"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
"Le nom de Victor Segalen a une histoire dont la biographie nous livre le secret, mais les textes de l'écrivain n'en ont jamais rien dit. Car Segalen est parti à la rencontre des civilisations ""maohi"" et chinoise, et il a composé son oeuvre propre à travers la culture de l'autre : « Les Immémoriaux », « Stèles », « Le Fils du Ciel », « René Leys » sont à l'articulation de deux mondes, l'étranger et le familier. C'est dans cet exotisme que pourrait être à lire sans cesse la même narration dissimulée, celle dont le nom de l'auteur est le dépositaire.
L'oeuvre de Segalen ne serait-elle pas l'architecture d'un secret, un exercice funéraire construisant le tombeau d'un corps qui doit disparaître ? Ne serait-ce pas l'histoire d'un nom qui s'écrirait, ici, d'autant plus insistante qu'il lui faut demeurer silencieuse ? Ce livre montre comment l'écriture de Segalen invente une ""exobiographie"" : trouvant dans d'autres cultures, de Chine ou de Polynésie, la syntaxe d'une parole qui ne peut se dire autrement."
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