L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Premier recueil traduit en français de ce poète qui est l'un des représentants les plus connus du minimalisme russe contemporain. Les poèmes en version bilingue sont tirés de di?érentes publications et leur écriture s'étend sur une trentaine d'années. L'ordre choisi n'a rien de chronologique mais repose sur des concordances qui se sont imposées d'elles-mêmes.
Les textes d'Akhmetiev sont brefs, très brefs même, son langage est simple, évident, souvent ancré dans le quotidien. Des phrases de tous les jours saisies au vif prennent sous sa plume une dimension autre. Ces miniatures sont parfois une réponse - ou une non-réponse - à une question absente mais qu'on devine aisément. Vsevolod Nekrassov a comparé l'oeuvre d'Akhmetiev à une série de « points de condensation » qui ne s'inscrivent dans aucun système imposé.
Chaque texte demeure totalement autonome, mais regroupés, ils interagissent aussitôt : on y perçoit des échos, des dialogues, tout un microcosme dont ils sont les fragments intimes, « des bouts de vie, des bouts de paroles » comme les caractérise l'auteur, « fragments de quelque chose d'immense que je n'ai pas la force d'écrire ». Ils incitent à la réflexion, parfois au sourire, et leur écriture suspendue (le poète Mikhaïl Aïzenberg y voit d'ailleurs un témoignage de l'air lui-même) se poursuit dans un vide qui n'en est pas un et dans le silence qui forme la trame de l'oeuvre d'Akhmetiev.
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