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Revue projet n 400 : les langages de la transition - juin-juillet 2024

Couverture du livre « Revue projet n 400 : les langages de la transition - juin-juillet 2024 » de  aux éditions Revue Projet
Résumé:

Le défi écologique serait-il notre nouveau Babel ? Le diagnostic comme les solutions à la crise climatique résonnent dans une cacophonie de discours et de postures.

Au commencement était le verbe, certes, mais celui de la science nest pas celui du politique, qui nest pas celui des ONG ou des... Voir plus

Le défi écologique serait-il notre nouveau Babel ? Le diagnostic comme les solutions à la crise climatique résonnent dans une cacophonie de discours et de postures.

Au commencement était le verbe, certes, mais celui de la science nest pas celui du politique, qui nest pas celui des ONG ou des acteurs économiques.

La confusion des langages plombe-t-elle laction ? Un langage commun est-il possible ? Ce dossier anniversaire de la Revue Projet vous emmène démêler les mots de lécologie.

Ce numéro, illustré et pédagogique, est construit en trois parties :



1- Ce que les mots font dire

«écologique», «éveloppement durable», «écologie punitive», «énération climat», «de bascule», «écoterrorisme». Derrière chaque expression se cache une approche de la crise climatique et des stratégies à adopter pour y faire face. Cette première partie décrypte les formules les plus courantes gravitant autour de lenjeu. Des mots qui en disent long sur les rapports de force, les dénis et les lâchetés, mais aussi sur les engagements et les dynamiques ici à loeuvre.



2- Ce que les mots font faire (ou pas)

Les COP palabreraient-elles pour rien ? Pourquoi autant de rapports du Giec sans lendemain ? À quoi bon les écogestes sans nouveaux cadres collectifs ?

La lenteur de laction climatique suscite incompréhension et impatience. Le manque de volonté politique nexplique pas tout : les difficultés à saccorder sur des perspectives internationales, à communiquer sur les avancées scientifiques et à embarquer société civile et entreprises, sont réelles. Du mot à laction, la route est plus chaotique quil ny paraît.



3- Pour un langage commun

La transition écologique mobilise notre monde aux allures de tour de Babel, où semble perdurer un dialogue de sourds. Un langage commun est-il possible, entre pays du Nord et pays du Sud, entre acteurs politiques, économiques et militants, entre vies quotidiennes et ambitions souveraines ?

Linterdépendance entre tous ces acteurs fait son chemin dans les consciences. La transition écologique pourrait prendre la forme dun nouveau contrat social.

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